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DETAIL DE L'ARTICLE

1740

Cours d'eau:Fecht
Date:
Localités touchées:Masevaux, Thann, Cernay, Guebwiller, Turckheim, Ingersheim, Ostheim
Causes:Inconnues -
Conséquences:Dommages fonctionnels - Dommages matériels -
Source 1:HOFFMANN Charles, "L'Alsace au dix-huitième siècle au point de vue historique, judiciaire, administratif, économique, intellectuel, social et religieux", Vol. 1, Colmar, H. Huffel, 1906-1907.
 Citation de Félix Chauffour (sans mention de la source) : "Ce qu'il y a de plus effrayant, ce sont les éruptions des eaux souterraines de nos montagnes, telles qu'on les a vues en 1740 et 1778, qui ont emporté des parties de maisons, des murs de villes, des ponts de pierre, soulevé des tombes dans églises, à Masevaux, Aspach, Thann, Cernay, Guebwiller, Murbach, Turckheim, Ingersheim, Ostheim, rompu toutes communications de Colmar à Turckheim, Sainte-Croix, Brisach. On voyait des torrents d'eau s'écouler du haut des montagnes, où on n'en avait jamais vu la moindre source." En 1740, après avoir ravagé le val du Munster elle obstrua le canal du Muhlbach, enleva la papeterie et menaca les murs même de la ville de Turckheim, que l'on put préserver cependant à l'aide de grands arbres, munis de leurs branchages et jetés dans le courant. On espérait que le ponts de pierres de taille d'Ingersheim, qui avait coûté presque un demi-million, garantissait désormais, au moins les terres avoisinantes contre ses incursions. Erreur ! Les travaux étaient à peine terminés que les eaux emportaient la chaussée, et peu s'en fallut, le pont lui-même. Alors on crut devour le fortifier par des digues plantées d'oisiers ; la première crue les enleva ! On les rétablit.
Source 2:LIBLIN J., "Chronique du maréchal-ferrant Jean-Baptiste Hun, de Turckheim, 1273-1856", dans Revue d'Alsace, Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace, 1872.
 "1740 - En cette année, des pluies considérables firent monter les eaux de la Fecht à une hauteur tell que la ville [de Turckheim] fu menacée d'être inondée par tous les côtes. Le curé s'est alors rendu, en tête de la procession avec le Saint-sacrament, hors de la porte de la ville pour conjurer l'inondation (um das Wasser besegnen). L'eau s'est alors détournée (gewichen) et il y eut un chapelet (Betstunde) le jeidi. En mémoire de cet événement, l'ostensoir est exposé dans la chapelle de la porte haute avec les deux anges pour l'encenser."
Source 3:WALTZ Andreas, BILLINGS Sigmund, "Kleine Chronik der Stadt Colmar", Colmar, J. B. Jung & Cie., 1891.
 "Gross Gewässer"

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