DETAIL DE L'ARTICLE

Septembre 1829

Cours d'eau:	Largue
Date:	Le 11 / 9 / 1829
Localités touchées:	Manspach
Causes:	Inconnues -
Conséquences:	Dommages environnementaux -
Source 1:	Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 2 Z 146, cité dans WITH Lauriane, "Gestion et prévention du risque d’inondation : l’exemple du Plan de Prévention des Risques de la vallée de la Largue", Mémoire de Master (Histoire), Université de Haute-Alsace, Mulhouse, 2006.
	Une tranchée a été formée par les crues de la Largue, en amont du pont de Manspach (situé en haut, à droite du plan), et traverse différentes propriétés. En réalité, un petit ravin s’est formé à la suite du passage répété des eaux qui n’ont trouvé aucune possibilité d’écoulement dans le lit de la Largue car le barrage du moulin est trop haut et que le lit est rétréci. La rivière s’est donc créée un nouveau lit occasionnant des dommages aux propriétés situées en contrebas par rapport à son propre niveau. En effet, la Largue n’est pas tout à fait dans le talweg à cet endroit. Les eaux de crues passent régulièrement les rives manquant de hauteur pour s’écouler dans le talweg (B) où elles submergent les prés. Les propriétaires victimes des inondations accusent l’Administration des Ponts et Chaussées, qui opère des extractions de gravier pour la réfection de la route départementale n°3 (située à droite sur le plan), d’être responsable de ces évènements. Après une enquête de terrain par des ingénieurs des Ponts et Chaussées, il s’est avéré que le responsable des débordements était le meunier. Cependant, l’Administration a finalement donné raison aux plaignants : les extractions de gravier doivent être stoppées, le barrage du moulin doit être abaissé et le lit de la rivière dégagé de tout obstacle. Les autorités locales doivent également appliquer les usages locaux ou les moyens à employer pour prévenir ou diminuer les débordements de la Largue s’ils sont reconnus nuisibles à l’agriculture.