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DETAIL DE L'ARTICLE

Mai 1856

Tableau 1

Échelles 19/09/ 1852 04/07/ 1853 15/07/ 1854 22/01/ 1855 13/05/ 1856 03/11/ 1859 04/09/

1860

03/01/

1861

16/08/

1866

Gerstheim 3.68 2.61 2.35 2.66 2.82 2.75 2.75 2.65 2.96
Altenheim 3.66 2.60 2.37 2.32 2.75 2.50 2.80 2.67 2.88
Rohrschollen 3.66 2.60 2.37 2.32 2.75 2.50 2.95 2.84 2.77
Pont de Kehl 4.54 3.40 3.22 3.21 3.53 3.38 3.45 3.28 3.14
Robertsau 4.54 3.40 3.22 3.21 3.53 3.00 3.30 3.07 2.98
Wantzenau 3.62 2.78 2.40 2.31 2.61 2.49 2.51 2.60 2.50
Gambsheim 3.59 2.50 2.17 2.15 2.42 2.44 2.41 2.52 2.58
Offendorf 3.68 3.15 3.09 2.84 3.23 3.16 3.19 3.23 3.19
Drusenheim 5.53 4.37 4.15 3.88 4.47 4.29 4.32 4.37 4.25
Fort-Louis 4.14 3.14 2.70 2.48 2.90 2.72 3.06 3.10 2.99
Beinheim 4.14 4.14 2.70 2.48 2.90 3.32 3.27 3.64 3.33
Seltz 4.15 3.10 3.02 2.91 3.50 3.02 3.40 3.64 3.14
Munichausen 3.95 3.05 2.62 2.61 3.56 2.69 3.50 3.82 3.32
Lauterbourg 5.22 3.88 3.53 3.27 4.25 3.79 3.99 4.56 3.94
Cours d'eau:Fecht, Ill, Largue, Lauter, Non classé, Rhin
Date:Le 13 / 5 / 1856
Localités touchées:Bartenheim, Blotzheim, Habsheim, Kembs, Fortschwihr, Riedwihr, Muntzenheim, Horbourg-Wihr, Illhaeusern, Munster, Wintzenheim, Village-Neuf, Saint-Louis, Rosenau, Tagolsheim, Brunstatt, Zillisheim, Illfurth, Sundhoffen, Ostheim, Guémar, Ensisheim, Strasbourg, Lauterbourg, Kehl, Fegersheim, Marckolsheim, Rhinau, Gerstheim, Münchhausen
Causes:Fortes précipitations - Précipitations continues -
Conséquences:Dommages environnementaux - Dommages fonctionnels - Dommages matériels -
Source 1:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 1 M 122.
 Bureau de la Statistique Générale de France. Inondations pendant l'année 1856 . Dép. Haut-Rhin : Bartenheim, 161 personnes, 10.986 fr. ; Blotzheim, 160 personnes, 10.200 fr. ; Habsheim, 149 personnes, 12.441 fr. ; Kembs, 51 personnes, 5.588 fr.
Source 2:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 1 M 122.
 État des pertes résultant d'inondations 1856. Arr. Colmar : Nature des pertes : récoltes , Montant des pertes : Fortschwihr (99 habitants, 20.960 fr.) , Riedwihr (99 habitants, 11.108 fr.) , Muntzenheim (82 habitants, 18.490 fr.).
Source 3:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 7 S 11.
 L'ingenieur en chef du département du Haut-Rhin (Ponts et Chaussées) à Préfet du Haut-Rhin : Une seule des routes de l'arondissement de Colmar était sous l'eau : à la sortie de Horbourg et sur la même route vers Andolsheim, sur la route No. 6 à Illhaeuseren, sur celle No 2 entre Münster et Winzenheim.
Source 4:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 7 S 11.
 Commisariat spéciale de St. Louis, Police au Préfet : Les banlieues du Village-Neuf, S. Louis, Blotzheim, Rosenau, Bartenheim a Kembs sont inondées dans les parties qui avoisinent le Rhin a le canal. Toutes les petites rigoles qui se divigent sur le Stuckmuhlbach ne puit pas reservoir toutes les eaux. La crue du Rhin est très forte, mais il n'y a pas encure de danger : Les digues submersibles tiennent bien de nos cotés a n'ant pas envoir(?) été franchies. La hauteur du Rhin est d'énviron 3,50 m et il est probable que demain matin elleva du 4 m. A cette auteur il y a danger et il faut demonter le pont de Huningen.
Source 5:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 7 S 11.
 Sous-Préfecture d'Altkirch : Analyse d'inondation : "La pluie qui ne cesse de tomber depuis près de quinze jours a fait déborder la rivière de l'Ill et les affluents et toutes les parties bases de l'arrond. d'Altkirch sont inondées. Aucun sinistre grave ne en'a encore été signalé et l'étendue des dommages aux récoltes, causés par les eaux, ne pourra être constaté et apprécié qu'après que l'inondation aura cessé. Quelques parties des travaux de remblais du chemin de fer dans la commune de Tagolsheim ont été emportés par les eaux. (…) Dans la rayan de Mulhouse le crue parait pas encore erait fait de dommageaux habitations et aux usines".
Source 6:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 7 S 11.
 Police de Mulhouse : Rapport du 17 mai 1856 : les travaux du canal de décharge sont endomagés ; Brunstadt, Zillisheim et Illfurth: toute cette vallée ces est qu'un lac. Sur tout son parcouver dans cette vallée l'Ill a débordé --> détruit le nouveau chemin de fer ; l'eau se trouvait partiellement de hauteur de 40 cm.
Source 7:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 7 S 11.
 Mairie de Wihr-en-Plaine à Préfet : "J'ai l'honneur de vous informer que la rivière de l'Ill a débordé cette nuit entre Andolsheim et Horbourg, au point où la commune de Wihr-en-Plaine a été autorisée à établir sur la route Départementale No. 5 une Digue permanente. Gra? à cette Digue, notre village a été préservé de l'inondation ; mais les eaux en traversant la même route entre la tuilerie de Wihr et le village de Horbourg, traversent tout les territoire de Wihr. Un second débordement a en lien en amont du Ladhof et aggrave encore le désastre de notre banlieue. Quoiqu'on ne peut encore rien présager de certain sur le dommage causé par cette inondation, on peut augurer dès-a présent que les plantations de pommes de terre sont entierement perdues, et qu'un grave préjudice est porté aux céréales."
Source 8:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 7 S 11.
 Mairie de Blotzheim à Préfet : "La pluie qui ne cesse de tomber depuis une quinzaine de jours ayant formé quartre torrents provenant des Banlieux d'Allschwiller, Hegenheim, Hésingue et Blotzheim, et que se jettent tous dans le bas fond de l'Auw ont changé cette plaine en un vaste lac. Avant la création du canal les eaux avaient leur pente et leur Ecoulement naturel vers le Rhin ; et faisaient que traverser la plaine de l'Auw sauf endommages, tandir qu'aujourd'hui elles y restent stagnauter, et inondent dans ce moment dans les Différentes banlieus depuis XXX jusqu'a Kembs environ deux à trois mille hectares. L'unique moyens de faire XXX cette inondation aussi promptement que possible seroit de former pour quelques l'entreé du canal aux eaux du Rhin. Il est prové par l'Expérience que cette messure serait très efficace, car au mois de septembre 1852 l'Inondation avoit été aussi forte qu'aujourd'hui, lorsque le Rhin en débordant à Huningue combla le port, et les eaux de l'Auw disparurent immédiament, aussi la location de les bXXX dans la banlieu de Blotzheim a pur de faire quelques jour après sans inconvénient.. Cette mesure serait d'autant plus juste puisque l'est principalement le canal qui empéche l'écoulement de cette surabondance d'eau, que le fossé de l'Auw ne peut contenir."
Source 9:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 7 S 11.
 Ponts et Chaussées : Rapport de l'ingenieur ordinaire, Commune de Illhaeuseren : "Par lettre en date du 13 mai courant, le Maire d'Illhaeuseren écrit à M. le Préfet que le hautes eaux de l'Ill ont inondé plusieurs cantons de la banlieue d'Illhaeuseren et causé du dommage aux plants de la campagne. Il ajoute qu'il écrit desoir rappeler à M. le Préfet que des ruriminations nouvelles se sont élevées de la part des habitants d'Illhaeuseren, contre l'imposition des frais d'endiguement de l'Ill. On me demande un rapport et un avis sur cette lettre."
Source 10:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 7 S 11, cité dans GUERROUAH Ouarda, "Perception et gestion du risque d’inondation dans la vallée de l’Ill du XIXème siècle à nos jours", Mémoire de Master (Histoire), Université de Haute-Alsace, Mulhouse, 2006.
 "Le chemin d'intérêt commun N°61 qui n'est pas achevé a été sous les eaux sur une grande longueur à l'Est de la Lauch par un débordement qui ont eu lieu sur les territoires d'Horbourg et de Sundhoffen, les eaux se sont complètement retirées le 19 soit 3j après" [...] "Les chemins d'intérpet commun n°44 a été submergé pendant près de 8j depuis Ostheim jusque Riedwihr, comme la nappe d'eau n'était pas très étendue, il n'y a pas eu de fort courant qui puisse endommager sensiblement le corps du chemin, de simple terrassement en grande partie" [...] "L'Ill n'a pas fait beaucoup de dégâts suaf dommage pont et route N°1 sur une longueur de 8km et une hauteur de 1m. L'Ill a débordé sur une distance de 2 km au dessus d'Ensisheim (hauteur de 1 m)." [...] "J'ai l'honneur de vous informer qu'au cours de la nuit du 15 au 16 de ce mois, les eaux de notre rivière l'Ill qui traverse le village a augmenté de 15 cm et continue d'inonder les 3/4 de notre banlieue"
Source 11:WITH Lauriane, "Gestion et prévention du risque d’inondation : l’exemple du Plan de Prévention des Risques de la vallée de la Largue", Mémoire de Master (Histoire), Université de Haute-Alsace, Mulhouse, 2006.
 "Les dégâts sont considérables dans les vallées. Les prairies le long de l'Ill et de la Largue ont été plusieurs fois inondées, les accotements sillonés, les fossés partiellement comblés, les pommes de terre ont même pourri dans les champs. Certains chemins étaient submergés, les communications étaient momentanément impossibles. [...] Le 22 mai 1856, un violent orage de grêle faisait des ravages supplémentaires sur 1 km de large entre Friesen et Altkirch, causant davantage de dégâts aux récotes que les inondations proprement dites : fruits, légumes, céréales et prés sont dévastés."
Source 12:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 7 S 11.
 Rapport de l'ingenieur ordinaire de Ponts et Chaussées : Mesures prises pour prévenir ou atténuer les risques des inondations provenant des crues des 16 et 17 Mai 1856 : important : "Le seul point où quelques fonds fussent à ma disposition pour exécouter des travaux propres à défendre les Digues menancées c'est le 9ème arrondissement syndical de l'Ill compris entre le pont de Horbourg et Illhaeussern. Le 16 Mai après-midi on remarqua qu'une digue nouvellement construite en face su Bollerbacher Kopf à 2 kilomètres en aval d'Horbourg pour fermeture d'une ancienne bûche sur la rive droite, menancit d'être percée par les eaux. Immidiatement des mésures furent prises pour la préserver, douze hommes avec un conducteur du service hydraulique s'installerent sur la digue avec des laternes et y passèrent la nuit du 16. au 17. : on fit tout au monde pour sauver cette digue dont la destruction menacait la banlieu de Holtzwihr d'une inondation générale : malheureusement la digue venait d'être terminées tout nécemment, les ramblais n'avaient pas encore en le temps de se tasses et étaient encore tout frais : de plus ils étaient complètement décomprés par les pluies continuells qui tombaient depuis quinze jours, la digue commenca à couler du côté des terres ; il étaient impossible d'arrêter ce mouvement. Enfin au moment de maximum de la crue, vers 11 heures 1/2 du soir le sommet de la digue fait surmonté sur environ 0,30m par les eaux. C'est le seul accident survenu dans le 9ème arrondissement syndicat et il a été impossible de le conjurer malgré tous les efforts tentés. […] A Logelnheim les digues ont été réparées et renforcées sur une longeur de 300 mètres avec l'aider de 30 hommes de bonne volonté et 10 prestataires sous les ordres du même agent hydaulique ; en outre 19 prestataires ont encore réparé les digues en aval du village du coté de Sundhoffen sur une longeur de 150 mètres. Réparation de digues endommagés à Réguisheim : la commune se propose de les exécuter aussitôt qu'elle aura recu l'approbation d#un vote de 500 francs qu'elle vient de faire à cet effet et en y ajoutant 200 francs de subvention déja accordées et 1/3 des prestations de cette année. Augmentation d'une ancienne brêche déja existante dans une digue construite par M. de Hohr pour protéger sa proprieté de St. Hurges près d'Ensisheim. Brêche dans la digue gauche du Quattelbach un peu en amont de la ferme de St. Georges près d'Ensisheim : cette brêche n'offre aucun dangeren ce moment mais elle en offrirait beaucoup par une nouvelle crue. Monsieur le Maire d'Ensisheim à été averté par nos soins et invité à prendre des dispositions pour faire fermer cette brûche. Je ne parle pas d'ailleurs des nombreuses corrosions de rives qui ont toujours lieu à chaque crue et qu'il est impossible de prevenir ni de réparer. L'Ill en amont de Mulhouse, et les autres rivières du département n'ont pas de digues et aucune intervention humaine ne peut dans l'état actuel des choses empêcher les eaux de sortir des leurs lits là où les berges ne sont pas assez hautes. D'ailleurs il faut dire que là les inondations ne sont pas généralement une calamité ; elles se répandent sur des prés qu'elles couvient d'un lXXX fertile et de mal produit se réduit à quelques Managements dans le lit de la rivière, quelques parcelles riveraines enlevées on couvertes de gruviens."
Source 13:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 1 M 123.
 Commissaire de police de Wintzenheim au Préfet : Lieux : Eguisheim, Herrlisheim, Husseren, Walbach.
Source 14:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 1 M 123.
 Rapport de l'Agent voyer ordinaire de l'arrondissement d'Altkirch : Les prairies le long de l'Ill et de la Largue ont été inondées plusieurs fois. Il en est de même de la plaine dans les environs de Blotzheim et à Kembs, où le canal d'Huningue a débordé. La pomme de terre qui est plantée en partie seulement dans les environs d'Altkirch, commence à pourrir dans les champs plats et dans la terre porte. […]
Source 15:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 1 M 123.
 Rapport de l'Agent voyer ordinaire de l'arrondissement de Colmar (Chemins vicinaux Arr. Colmar) : En a pu remarquer par l'état des rivières que les pluies étaient plus fortes dans l'arronsissement d'Altkirch, que dans la chaine des Vosges : car la Doller, la Thur et la Fecht n'ont fourni qu'un contingent relativement faible, et ce seulement vers la fin ; tandis que l'Ill à Mulhouse était à l'état de crue complète depuis pris de huit jours. L'Ill et la Largue ont donc fourni la très-grande partie des eaux qui ont inondé les environs de Colmar ; les eaux de cette crue si fortement chargées de limon jaune, indiquaient du reste assez la provenance du bas-Jura. Chemins submergés : No. 4 a été submergé en environ de 400 m à l'Ouest d'Ensisheim par une débordement de l'Ill au Sud de la ville ; cette submersion n'a duré qu'un jour et a fait fort pen de mal. Le chemin No. 61 qui n'est pas achevé a été sous l'eau sur une grande longeur à l'Est de la Lauch, par des débordements qui ont en lieu sur les territoires de Horbourg et de Sundhoffen ; les eaux ne se sont complètement retirées que le 29, après 3 jours. Le chemin d'interèt commun No. 44 a été submergé pendant près de huit jours dpuis Ostheim jusqu'à Riedwihr; mais comme la nappe d'eau était très-étendu il n'y a pas eu de fort courant qui put? endommager le corps du chemin a l'état de simple terrassement en très grande partie. Il y avait une fausse de rumur à Colmar au sujet du pont sur l'Ill, au passage de ce chemin près de la Maison Rouge : le bruit s'etait aurédilé dans la journée du 17 que ce pont était emporté. Nous y sommes allé en nacelle sur l'Ill paru qu'en ne pouvaith l'aborder autrement, et nous avons trouvé ce pont parfaitement intact. Il parait qu'on en avait conjecturé ainsi, à raison de la masse de bois, fascines, madriers, fayots, broussaibles qu'on a vu flotter et qui devait infailliblement obstruer et enlever le pont à ce qu'on croyait ; mais nous avons vu que ces bois ont été jetés hors du lit dans un débordement presque continu de l'Ill en aval de Colmar et qu'il n'en est arrivé XXX peu jusqu'au pont. Les inondations provenant, généralement des mauvais régime des rivières, c'est à dire du déreglement du leur cours et de leur profil. Les banes degravier qui s'accumulent sur certains points occassionnent du déviations dans le lit qui sont la cause ordinaire des débordements; ce cas s'est présenté à Ensisheim où auparavant la rivière déversant jamais dans les crues de même élévation. Depuis Ensisheim jusqu'à Sundhoffen, sur une distance de 21 km, il n'y a pas eu débordements, mais les corrosions des rives sont considérables, notamment à Reguisheim , Meyenheim, Niederentzen, St. Croix-en-plaine et Sundhoffen; de forte les dérengements du lit peuvent bien préparer des accidents altérieurs XXX partir de Sundhoffen les sinuosités du lit de l'Ill, jointes à l'insuffisance de sa larguer, doivent inévitablement causer des inondations à chaque crue une peu forte; dans cet état du lit les endiguements ni sont qu'un palliatif qui se trouvera souvent en distant. Les communes de Horbourg, Wihr-en-plaine, de Holtzwihr celle d'Illhaeuseren seront donc, ainsi que la partie inférieuse dela banlieu de Colmar, constamment menacées d'être inondés.
Source 16:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 1 P 445.
 Commissariat de Police de Ribeauvillé à Préfet : […] de vous faire connaitre les rivières de l'Ill et de la Fecht avaient débordé et inondés les trois quartre de la banlieue d'Illhaeusern, et une partie de celle de Guémar. La submersion des fosses n'nyant pas permis eyaminer de prés et d'éstimes le dommage causé par cette inondation. […] La crue des eaux de l'Ill a commence à enquèter les habitants d'Illhaeusern le 13 mai et les eaux sont sortien du lit de l'Ill. Pertes : 46 ha à Illhaeusern , 23 ha à Guémar inondée.
Source 17:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 1 P 445.
 Liste des pertes de Riedwihr : total: 322 Francs.
Source 18:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 1 P 445.
 Liste des pertes de Muntzenheim : total : 18.470 Francs.
Source 19:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 1 M 123.
 Rapports divers d'inondation 1856 : 1. La rivière d'Ill a debordé aux plusieurs points ; elle a inondé les banlieues des Brunnstatt, Zillisheim et d'Illfurth et a causé des ravages dans les terrassements et des chantiers du chemin de fer de 6 arés à Mulhouse qui est en construction en ce moment. À Ensisheim, à Horbourg et à Illhaeusseren, de Colmar, l'Ill a rompu la digue, coupé les chemins et inondé une vaste étendue de terraines. 2. Maire de Illhaeussern à Préfet : Dans la nuit de 15 au 16 de ce mois, les eaux de notre Rivière Ill qui traverse le village ont kaussé de 15 centimètres et continuent à inonder les trois quatre de notre banlieue. 3. Préfet Colmar à "Monsieur l'Agent voyer en chef" : D'après les rapports qui me parriennent de diffrénts points du Département, les rivières de toutes parts et menacent par les inondations de causer des grands dommages aux récoltes et aux proprietés. Je vous prie de donner des instructions à vos subordonnés et de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenier ou atténuer les risques de ces inondations.
Source 20:Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 7 S 11 et 7 S 21.
 Aval Colmar : le niveau de Ill supérieur à celui de 1852 Illhaeusern, les 3/4 de la banlieue est inondé Horbourg et Sundhoffen 3j de submersion sur ces territoires Ensisheim 1m d'eau sur 8 km sur la route départementale n°1 , les voies de communication N°61, n°44, n°1 sont coupés.
Source 21:CHAMPION Maurice, "Les inondations en France depuis le VIe siècle jusqu’à nos jours", tome 4, Paris, Dunod Éditeur, 1862.
 "...le Rhin et l'Ill éprouvèrent aussi une crue qui inspira un instant des craintes qui, heureusement, ne se réalisèrent pas. Un rapport du préfet du Bas-Rhin au ministre des travaux publics, daté de Strasbourg, le 16 mai, disait : "Les pluies torrentielles qui tombent depuis plusieurs jours ont grossi les divers cours d'eau du département. Le Rhin s'élève progressivement sans cependant avoir jusqu'à présent rien de menaçant pour les ouvrages de régularisation, ni pour les digues d'inondation. La rivière d'Ill a atteint une hauteur qui devient inquiétante ; elle menace de déborder sur plusieurs points de l'arrondissement de Schlestadt." De son côté, l'ingénieur en chef des travaux du Rhin, M. Coumes, écrivait le lendemain : "A la suite des pluies abondantes tombées depuis plusieurs jours, le Rhin a augmenté considérablement, mais sans inspirer encore aucune crainte sérieuse et sans dommages importants pour nos travaux. La crue continue. La rivière d'Ill a débordé dans les deux départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin ; son niveau est très-élève pour la saison ; plusieurs chemins ont été submergés, cependant les digues et les ponts n'ont pas souflert. Les eaux montent très faiblement." Le maximum du niveau du Rhin, à Kehl, ne dépassa pas 5,50m. Le seul accident qui se anifesta fut une brèche de 40m de longueur à la rive régularisée du Hohenwerck, immédiatement en aval du canal alimentaire du petit Rhin nouvellement construit. Quant à l'Ill, elle couvrit un certain nombre de chemins et de prairies ; entre Schlestadt et le Rhin, une grande partie de la plaine fut inondée."
Source 22:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), 111 AL 11.
 Lettre de l’Ingénieur de l’arrondissement Nord des Travaux du Rhin aux Conducteurs Wagner, Schwab et Falkowski, 31 août 1866, Strasbourg. Cette lettre indique les hauteurs d’eau atteintes par le Rhin aux rhénomètres de Huningue et de Kehl « depuis l’inondation de 1852 ». Neuf crues sont identifiées : 1853, 1854, 1855, 1856, 1859, 1860, 1861, 1864 et 1866. L’Ingénieur de l’arrondissement Nord des Travaux du Rhin indique également que « sitôt les eaux dépassent la cote de 3m à Kehl, répondant à 3.70 environ à Huningue la crue devient dangereuses pour nos ouvrages ainsi que pour les localités riveraines et il importe de connaitre assez rapidement sa marche ».
Source 23:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), 111 AL 11.
 Tableau comparatif des crues dont le chiffre a atteint 3.00 au pont de Kehl. Le tableau 1 ci-dessus se réfère aux crues du 19 septembre 1852, du 4 juillet 1853, du 15 juillet 1854, du 22 janvier 1855, du 13 mai 1856, du 3 novembre 1859, du 4 septembre 1860, du 3 janvier 1861 et du 16 août 1866.
Source 24:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), 111 AL 11.
 Lettre de l’Ingénieur en Chef des travaux du Rhin à Monsieur Lauriston, ingénieur ordinaire à Strasbourg, 19 mai 1856, Strasbourg : « J’ai l’honneur de vous prier de m’adresser le plus tôt possible les observations détaillées des hauteurs du Rhin à toutes les échelles de votre arrondissement pendant la crue actuelle, en y comprenant la période du 16 au 21 inclusivement (...) ».
Source 25:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), 111 AL 11.
 Lettre de l’ingénieur en chef des travaux du Rhin à Monsieur de Lauriston, ingénieur ordinaire, 13 novembre 1856, Strasbourg : « J’ai l’honneur de vous prier de m’envoyer d’ici à la fin du mois en autant de cahier distincts, les tableaux suivants : 1° pour les crues, août 1851, septembre 1852, juillet 1853, juillet 1854, juin 1855, mai 1856. 2° pour les basses eaux, janvier 1848, décembre 1853, janvier 1854. »
Source 26:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), 111 AL 11.
 Lettre de l’ingénieur en chef des Travaux du Rhin à Monsieur Varroy, ingénieur ordinaire à Strasbourg, 21 mai 1856, Strasbourg : « J’ai l’honneur de vous inviter à faire réparer dans les limites des crédits ouverts à la sous-répartition de 1856, les dégâts causés aux ouvrages de la régularisation par la dernière crue du Rhin, afin d’éviter des avaries plus graves lors des crues périodiques provenant de la fonte des neiges. »
Source 27:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), 111 AL 11.
 Lettre de l’ingénieur en chef des Travaux du Rhin à Monsieur Varroy, Ingénieur ordinaire, 13 novembre 1856, Strasbourg : « Les renseignements que j’ai demandé à la suite de chaque crue me sont d’ailleurs parvenus soit peu corrects, soit incomplets etc notamment pour la crue de mai 1856 (…) ».
Source 28:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre du Directeur Général des ponts et chaussées et des chemins de fer pour le Ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics, au Préfet du Bas-Rhin, 23 mai 1856, Paris : « Monsieur le Préfet, j’ai reçu la lettre du 16 de ce mois, par laquelle vous me rendez compte des effets de la crue actuelle du Rhin et de l’Ill. (...) ».
Source 29:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre de l’Ingénieur en Chef des Travaux du Rhin au Préfet du Département du Bas-Rhin, 21 mai 1856, Strasbourg : « J’ai l’honneur de vous informer que les eaux du Rhin ont baissé rapidement, et n’ont produit nulle part des dommages importants. Tout le mal se borne à des déchirements de coucher de tunages et à des déchirements au pied des ouvrages de la régularisation. Mais j’ai donné des instructions pour faire les réparations sans délai, afin d’éviter des avaries plus graves, lors des crues périodiques provenant de la fonte des neiges. Les digues d’inondation n’ont pas été menacées et n’ont pas souffert. »
Source 30:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre de la Préfecture du Bas-Rhin au Ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics, 21 mai 1856, Strasbourg : « depuis deux jours les eaux du Rhin et de l’Ill sont en pleine décroissance. Il n’y a plus aujourd’hui aucun danger de submersion. Les agents du service hydraulique et des travaux du Rhin sont occupés à reconnaître les dommages et à les réparer au fur et à mesure que la baisse des eaux le permet ».
Source 31:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre de l’Ingénieur en Chef Coumes au Préfet du Bas-Rhin, 20 mai 1856, Strasbourg : « Les eaux du Rhin et de l’Ill sont en pleine décroissance. Il n’y a plus aucun danger, et le personnel des divers services sous ma direction est occupé partout à reconnaitre, et à réparer les dégâts, au fur et à mesure que la baisse des eaux le permet. J’aurai l’honneur de vous adresser ultérieurement des renseignements détaillés sur l’importance peu considérable des dommages causés aux travaux de la régularisation du Rhin, et aux chemins vicinaux ».
Source 32:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre de l’Ingénieur en Chef Coumes au Préfet du Bas-Rhin, 19 mai 1856, Strasbourg : « J’ai l’honneur de vous faire connaitre que l’avis télégraphique envoyé par Monsieur le Sous-Préfet de Wissembourg provient de craintes exagérées des habitans de Seltz et de Lauterbourg. Il n’y a pas danger de submersion du territoire dans ces localités par la crue du Rhin. Le fleuve a atteint hier soir à 6 heures son maximum au Pont de Kehl. Les eaux se sont élevées à 3m53c ; depuis elles ont baissé, et elles se trouvaient ce matin à 3m,32. Il n’y a pas d’inondation possible en arrière de nos digues par un pareil niveau. L’Ill est en pleine baisse dans le haut Rhin. Elle a continué à croitre à Strasbourg hier et la nuit dernière par suite des affluents du département, le Giessen et la Brusche, mais la baisse est déjà sensible à Fegersheim, et elle aura lieu ici dans la journée. Toutes les dispositions sont prises pour remédier aux avaries en cas de danger. »
Source 33:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre de la Préfecture du Bas-Rhin au Ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, 18 mai 1856, Strasbourg : « le mouvement ascendant du Rhin continue, et les eaux ont atteint ce matin la cote de 3m.50c à l’échelle du pont de Kehl ; elles ne sont plus qu’à un mètre en contrebas de l’inondation de 1852 ; c’est un niveau extraordinaire qui n’a été atteint que dix fois dans la période de 50 années d’observation, de 1807 à 1856. Toutes les mesures de précaution et de surveillance sont prises. Il n’y a pas jusqu’à présent danger de submersion, mais les ouvrages de régularisation éprouveront forcément de petits dommages. Quant à l’Ill (...) de hausse parait arrété, ses eaux n’ont produit jusqu’à présent dans le département aucun dommage aux ponts ni aux digues. »
Source 34:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre de l’Ingénieur en Chef des Travaux du Rhin au Préfet du Bas-Rhin, 18 mai 1856, Strasbourg : « le mouvement ascendant du Rhin n’est point encore arrété, et le niveau des eaux a atteint ce matin la hauteur de 3m.50c à l’échelle du pont de Kehl ; soit environ 1 mètre en contrebas de l’inondation de 1852. Bien qu’à la cote précitée de 3m,16 le territoire ne soit pas en danger de submersion, j’ai l’honneur de vous faire connaitre que ce niveau est extraordinaire ; car durant la période des 50 années d’observation de 1807 à 1856 il a été atteint pendant dix années seulement. Toutes les mesures de surveillance sont bien prises ; mais nos ouvrages de régularisation du lit mineur éprouveront forcément de petits dommages. Quant à l’Ill dont le mouvement de hausse parait arrété, ses eaux n’ont produit jusqu’à présent aucun dommage aux ponts, aux digues, et aux chemins, dans notre département, tandis que dans le haut Rhin la ruprure d’une digue a eu lieu au dessous de Colmar. »
Source 35:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre de l’Inférieur en Chef des Travaux du Rhin au Préfet du Bas-Rhin, 17 mai 1856, Strasbourg : « J’ai l’honneur de vous faire connaitre que les avis qui me parviennent du haut Rhin annoncent la continuation de la hausse des eaux du Rhin ; mais la crue de ce fleuve ne présente encore aucun caractère inquiétant. Les eaux de l’Ill ont continué à croitre faiblement, elles ont submergé comme de coutume quelques chemins, et une vaste étendue de prairie ; mais les ponts et les digues n’ont pas souffert. Les bulletins du haut Rhin ne signalent point encore la baisse ».
Source 36:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre de la Préfecture de Sélestat au Préfet du Bas-Rhin, 17 mai 1856, Sélestat : « La crue de l’Ill est toujours en voie de progression. Depuis hier soir le niveau des eaux s’est élevé de 20 à 25 centimètres et aujourd’hui à 2 heures ¼, il atteint 2m.40 à l’échelle du pont de Schlestadt. Les communications se trouvent interrompues sur quelques points, mais on a établi des passages provisoires partout ou il a été possible. Il ne m’a encore été signalé aucun accident. (...) La pluie tombe toujours par intervalles, mais il n’en n’est pas de même dans les montagnes ou elle continue sans aucune interruption. La terre est maintenant saturée d’eau, et le froid arrete la végétation. Aussi malgré les magnifiques apparences de la récolte, les cultivateurs commencent-ils à se montrer plein d’appréhension. En tous cas l’époque de la moisson se trouvera forcément retardé. »
Source 37:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre du Sous-préfet de Sélestat au Préfet du Bas-Rhin, 16 mai 1856, Sélestat : « d’après les renseignements qui viennent de me parvenir au moment de la fermeture du courrier, la crue de la rivière d’Ill ne présente encore aucun danger. Hier on avait remarqué un peu de baisse, mais la pluie de cette nuit est encore venue apporter un peu de hausse. (...) ».
Source 38:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre de l’Ingénieur en Chef des Travaux du Rhin au Préfet du Bas-Rhin, 16 mai 1856, Strasbourg : « J’ai l’honneur de vous informer que le Rhin continue de grossir, mais que sa hauteur n’est pas encore inquiétante. Quant à la rivière d’Ill, Mr l’Ingénieur ordinaire du service hydraulique qui l’a parcourue aujourd’hui aux environs de Schlestadt, vient de me rendre compte qu’elle n’a pas occasionné de dommages jusqu’à présent, et que les digues ne courent pas de danger. Le service vicinal n’a signalé aucun dégat sur les chemins. »
Source 39:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre de la Préfecture du Bas-Rhin au Ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux Publics : « les pluies torrentielles qui tombent depuis plusieurs jours ont grossi les divers cours d’eau du département. Le Rhin s’élève progressivement sans cependant avoir jusqu’à présent rien de menaçant pour les ouvrages de régularisation, ni pour les digues d’inondation. La rivière d’Ill a atteint une hauteur qui devient inquiétante ; elle menace de déborder sur plusieurs points de l’arrondissement de Sélestat. Les Agents de service du Rhin, du service hydraulique et les chemins vicinaux ont reçu immédiatement l’ordre de transporter sur les lieux et d’organiser des ateliers de travaux partout où cela est nécessaire (...) ».
Source 40:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre du Directeur des chemins vicinaux du Bas-Rhin au Préfet du Bas-Rhin, 15 mai 1856, Sélestat : « en ma qualité d’Inspecteur en chef du service hydraulique et de Directeur des chemins vicinaux, j’ai l’honneur de vous informer que la rivière d’Ill menace de déborder en ce moment sur plusieurs points de l’arrondt de Schlestadt ; et que j’ai donné les ordres pour que le personnel des deux services se transporte sur les lieux pour remédier aux accidens susceptibles de se produire sur les digues de la rivière et sur les chemins vicinaux ».
Source 41:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre de l’Ingénieur en chef des Travaux du Rhin au Préfet du Bas-Rhin, 15 mai 1856, Strasbourg : « J’ai l’honneur de vous informer que la crue actuelle du Rhin n’a rien de menaçant pour nos ouvrages de régularisation, ni pour les digues qui protègent le territoire contre la submersion. Si le fleuve continuait à croitre et que sa hauteur devient inquiétante, j’aurais l’honneur de vois en donner (...) avis ».
Source 42:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre du Sous-préfet de Sélestat au Préfet du Haut-Rhin, 19 mai 1856, Sélestat : « j’ai l’honneur de vous informer que les eaux de l’Ill sont en décroissance depuis hier soir. Aucun accident ne m’a été signalé. Les dernières nouvelles du Rhin sont également bonnes et indiquent un peu de baisse. Les plus hautes eaux ont été savoir : à Marckolsheim 2m.94, à Rhinau 3.19 (la crue du 20 septembre 1852 s’est élevée à 4m.20), à Gerstheim 2.81. Ces hauteurs n’inspirent aucune inquiétude aux riverains. »
Source 43:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre du Directeur des chemins vicinaux du Bas-Rhin au Préfet du Bas-Rhin, 19 mai 1856, Strasbourg : « D’après un bulletin parti ce matin à 8 heures de Schlestadt, l’Ill y avait déjà baissé de 25 centimètres. On a constaté quelques dégat aux chaussées submergées des chemins d’intérêt commun N°12 parallèle à l’Ill sur la rive droite, et N°13 et 10 perpendiculaires à l’Ill, dans l’arrondt de Schlestadt. Les réparations seront faites aussitôt après le retrait des eaux. Provisoirement on a pris des mesures pour empècher les progrès du mal. »
Source 44:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Rapport du Commissaire central de police, 19 mai 1856, 3 heures du soir : « Monsieur le commissaire de police Courand fait connaitre que depuis ce matin 10 heures les eaux ont à peine augmenté de 3 centimètres. L’on continue à travailler à la digue. (...) au canton Neuhoff les plaines basses sont aussi inondées et plusieurs fermes sont sous l’eau. (...) ».
Source 45:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre du Sous-préfet de Wissembourg au Préfet du Bas-Rhin, 20 mai 1856, Wissembourg : « J’ai parcouru hier les bords du Rhin, depuis Lauterbourg jusqu’à Münchhausen. La baisse des eaux était bien prononcée. A mon départ, qui a eu lieu vers six heures, le Rhénomètre ne marquait plus que 4m.06c. La Vieille Lauter a débordé et inondé à peu près, sur son parcours, 300 hectares de terres cultivées. Les dommages ne sont pas, à ce que l’on présume, importants. A Münchhausen, le Rhin couvre entièrement de ses eaux une île qui appartient à la Commune et dont la contenance est de 120 hectares. Ici, les pertes seront considérables ; car ces terrains, d’une fertilité peu commune, sont entièrement plantés de Colza, de maïs, de froments & de pommes de terre. Tous les habitants craignent que la rapidité du courant n’ait tout emporté. Au dessus de Münchhausen jusqu’à Beinheim, il n’y a rien à signaler. (...) ».
Source 46:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), SP 646.
 Lettre d’un commissaire cantonal au Sous-préfet de Wissembourg, 18 mai 1856, Lauterbourg : « J’ai l’honneur de vous informer que le Rhin qui sort bientôt de son lit a, à certains endroits débordé et envahi une partie de la banlieue de Lauterbourg, ce qui compromet la récolte sur pieds. La Lauter qui a débordé en amont et en aval du moulin ne compromet pas moins la récolte sur ce point par suite du débordement de la Lauter, les fossés des fortifications sont remplis ce qui demandera un grand travail pour extraire ces eaux leur séjour par les 1ères chaleurs pourrait compromettre l’hygiène ».
Source 47:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), 111 AL 26.
 État des avaries causées aux travaux de régularisation par la crue du Rhin des 17 et 18 mai 1856 et évaluation des dépenses à faire pour les réparer, Arrondissement du Nord, première subdivision, dressé par le Conducteur des Travaux du Rhin, 26 juin 1856, Pont de Kehl : Rive régularisée du Hoheswerk : bordage de rives en tunages ébréché par l’enlèvement successif des couches de superficie, affouillement qui a pour résultat le glissement des enrochements, déchirement du clayonnage. Rive régularisée aux abords du Pont de Kehl : détérioration des revêtements en pierres par suite du fort déversement des eaux. Rive du Hoheswerck : enlèvement du rechargement en gravier de la couche de couronnement, affouillement d’une partie de la rive. Rive du Lobsteinwoerth : enlèvement des pierres du radier de la Passe, enlèvement de remblais de terre et gravier à la surface de cette partie de rive qui venait d’être exhaussée. Rive régularisée du Loemerichkopf : affouillement très considérable par la formation d’un nouveau banc de gravier qui resserre le thalweg contre cette partie de rive. Rive régularisée de Mittelgiessen : affouillement de la rive par le rapprochement du thalweg, affouillement très considérable le long d’une partie de la rive par suite de l’introduction du thalweg dans le lit régularisé. Rive régularisée du Sievertskopf : affouillement de la rive par suite de l’introduction du thalweg dans le lit régularisé. Rive régularisée du Herrengrund : enlèvement de une à plusieurs couches de tunage par suite du déversement des eaux pardessus cet ouvrage. Nouveau canal alimentaire du petit Rhin rive gauche : déchirement des tunages de la partie de rive traversant le bras côté de l’île des épis. Rive droite : déchirement des tunages au musoir de prise d’eau, et ravinement des parties de rive composées de terrassement. Total général des dépenses : 36633.47.
Source 48:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), 111 AL 26.
 État des avaries causées aux travaux de régularisation par la crue du Rhin des 17 et 18 mai 1856 et évaluation des dépenses à faire pour les réparer, Arrondissement du Nord, deuxième subdivision, dressé par le Conducteur des Travaux du Rhin, 25 juin 1856, Drusenheim : 1/ Ligne de rattachement principale du Falkenwoerth. Brèche dans le barrage du Celey, les tunages pourris ont été emportés par les eaux, les pierres se sont écroulées. Brèche dans le barrage du Grassgeisen : les tunages pourris ont été emportés par les eaux, les pierres se sont écroulées. Barrages intérieures du Herrenkopf : enlèvement des couches supérieures du barrage sur la digue, les eaux passant sur le barrage du Celey se sont jetées sur cet ouvrage et l’ont dégradé. 2/ Rive régularisée depuis l’embouchure de l’Ill jusqu’à l’extrémité de la coupure d’Offendorf. Bordage du Schneckennack : brèche dans les tunages, les saucissons étaient pourris ainsi que le bois des saucissons. La cause est due au courant secondaire qui s’est jeté sur l’ouvrage. Bordage du Geisenkopf : déchirement des tunages en construction, on a formé un bourrelet en fascine. Musoir du haugrun : couches supérieures sont emportées, enrochement éboulé. Choc impétueux des eaux. Les tunages étaient pourris entièrement. Bordage du Kannkopf : terrassements délavés par les eaux sur plusieurs points, écroulement de l’enrochement. Batillage des eaux. On a construit des bourrelets en fascine. Bordage de l’Emigrantenkoepfel : plusieurs portions de tunages. Les tunages étaient anciens. Bordage du Fahrkopf : 4 brèches, enlèvement des couches supérieures, écroulement de l’enrochement du musoir. Les eaux en passant sur l’ouvrage ont déchiré les tunages qui étaient pourris. Coupure d’Offendorf : plusieurs portions de la banquette en terrassement et de l’enrochement écroulés. Batillage et choc des eaux. Total général des dépenses : 10783f.05c.
Source 49:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), 111 AL 26.
 État des avaries causées aux travaux de régularisation par la crue du Rhin des 17 et 18 mai 1856 et évaluation des dépenses à faire pour les réparer, Arrondissement du Nord, dressé par le Conducteur des Travayux du Rhin, 25 juin 1856, Drusenheim : Ligne de rattachement principale du Liehtenauerkoepfel dégradation superficielle du revêtement en tunages du talus de la berge du Liehtenauerkoepfel. Enlèvement du rechargement en gravier résultant de la vitesse du courage pendant les hautes eaux. Rive régularisée du Hansengiesen : déchirement superficiel du bordage du Hansengiesen. Déchirement causé par le déversement des eaux par-dessus le bordage. Rive régularisée du Kaelbergrund : détérioration du sommet du bordage du Kaelbergrund. Détérioration causée par de déversement des eaux pendant la crue. Le sommet de cet ouvrage est resté à peu près intact sur la moitié de sa largeur, quoique n’étant rechargé qu’en gravier. Musoir du Sr. Petersgrund : affaissement du musoir du bordage. Pendant la crue, il se forme un bras secondaire devant le musoir qui fut subitement attaqué et affouillé. Dégradation superficielle du bordage. Enlèvement du rechargement en gravier par suite du déversement des eaux. Le bordage n’étant élevé qu’à la cote de 2.20 du pont de Kehl est exposé à de fréquentes inondations et par conséquent à de fréquentes dégradations. Il est donc indispensable de revêtir dès maintenant une partie de sa surface d’une couche de pierres. Rive régularisée du Kibitzengrund : détérioration de la rive nouvellement prolongée du Kibitzengrund. Cet ouvrage construit en terrassement pu être entièrement revêtu en pierres et (?) avant la crue, fut décapé à sa surface. Un bourrelet en fascine construit à l’approche de la crue le préserve d’une plus forte (?). Presque toute la surface du bordage du Barragengrund aurait besoin d’être restaurée. Pour être durable, cette restauration devra consister en un revêtement en pierres, qui pour la présente campagne n’est portée qu’aux 2/3 de sa surface totale. Musoir du Kibitzenmattengrund : Glissement de l’enrochement ; Le banc de gravier en avant de la (?) du Kibitzenmattengrund ayant été fortement décapé pendant la crue il en est résulté qu’un très fort courant est venu se jeter sur le musoir et a commencé à en faire glisser l’enrochement qu’on a aussitôt renforcé avec des saucissons. Déchirement superficiel du musoir ; la surface du musoir ayant été déchirée par les hautes eaux on s’est aussitôt occupé de sa réparation et de son exhaussement pour prévenir une plus forte avarie et faciliter la défense du musoir même en cas d’une nouvelle crue. Musoir du Kibitzenmattengrund : dégradation superficielle ; enlèvement du rechargement en gravier causé par la rapidité du courant et le déversement des eaux. Musoir du zwischen dem Rheingrund : dégradation superficielle ; enlèvement du rechargement en gravier causé par la rapidité du courant et le déversement des eaux. Musoir du Mittlerekopf : dégradation superficielle ; enlèvement du rechargement en gravier causé par la rapidité du courant et le déversement des eaux. Dépense totale : 7377.30.
Source 50:Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), 111 AL 26.
 État des avaries causées aux travaux de régularisation par la crue du Rhin des 17 et 18 mai 1856 et évaluation des dépenses à faire pour les réparer, Arrondissement du Nord, dressé par le Conducteur des Travaux du Rhin, 25 juin 1856, Seltz : Rive régularisée depuis l’embouchure de la Moder jusqu’à l’extrémité de la coupure de Seltz : talus dégradés, couches de tunages déchirées et enlevées, revêtements dégradés, gazonnements emportés ; avaries occasionnées par la rapidité du courant. Ligne de rattachement secondaire du Rhemischtut (?) : contreforts délavés, revêtements en pierres dégradés ; avaries occasionnées par la rapidité du courant. Dépense totale : 13982f.21.

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