28
juin
In Bruche, Doller, Fecht, Giessen, Ill, Inondation, Largue, Lauch, Moder, Mossig, Rhin, Sarre, Thur, Zorn by
Florie Giacona
Tags: Andolsheim, Artzenheim, Badenweiler, Biltzheim, Breitenbach-Haut-Rhin, Châtenois, Colmar, Dossenheim-sur-Zinsel, Ebersheim, Ensisheim, Ergersheim, Ernolsheim-Bruche, Erstein, Eschbach-au-Val, Fegersheim, Gerstheim, Guémar, Gundershoffen, Haguenau, Hattmatt, Holtzwihr, Horbourg-Wihr, Illfuth, Illhaeusern, Illzach, Jebsheim, Kaysersberg, Kehl, Kirchheim, La Vancelle, Logelheim, Luttenbach-prés-Munster, Lutterbach, Marlenheim, Matzenheim, Meistratzheim, Metz, Meyenheim, Mothern, Muhlbach-sur-Munster, Mulhouse, Munchhausen, Muttersholtz, Neuenburg-am-Rhein, Niederentzen, Oberdorf, Oberentzen, Obermorschwihr, Ostheim, Osthouse, Ostwald, Pfastatt, Plobsheim, Ribeauvillé, Rothau, Russ, Sainte-Croix-en-Plaine, Sand, Sarrebourg, Sasbach-am-Kaiserstuhl, Sausheim, Scherwiller, Schirmeck, Schweighouse-sur-Moder, Sélestat, Seppois-Le-Haut, Soultzbach-les-bains, Soultzeren, Spechbach-le-Bas, Stosswihr, Sundhoffen, Turckheim, Vieux-Brisach, Vieux-Thann, Walbach, Waltenheim-sur-Zorn, Wihr-au Val, Wintzenheim, Wisches, Wolxheim, Zimmerbach.
Janvier 1910
Cours d'eau: | Bruche, Doller, Fecht, Giessen, Ill, Largue, Lauch, Moder, Mossig, Rhin, Sarre, Thur, Zorn |
Date: | Le 18 / 1 / 1910 |
Localités touchées: | Mulhouse, Ensisheim, Illzach, Sausheim, Illfurth, Lutterbach, Spechbach-le-Bas, Seppois-le-Haut, Colmar, Holtzwihr, Sundhoffen, Horbourg-Wihr, Niederentzen, Oberentzen, Oberdorf, Illhaeusern, Artzenheim, Breitenbach-Haut-Rhin, Eschbach-au-Val, Muhlbach-sur-Munster, Walbach, Wihr-au-Val, Wintzenheim, Zimmerbach, Obermorschwihr, Soultzbach-les-Bains, Turckheim, Meyenheim, Andolsheim, Logelheim, Colmar, Sainte-Croix-en-Plaine, Biltzheim, Selestat, Haguenau, Schweighouse-sur-Moder, Luttenbach-prés-Munster, Soultzeren, Ostheim, Ebersheim, Kehl, Vieux-Brisach, Sasbach-am-Kaiserstuhl, Neuenburg-am-Rhein, Badenweiler, Wolxheim, Waltenheim-sur-Zorn, Guémar, Stosswihr, Mothern, Munchhausen, Osthouse, Scherwiller, Châtenois, Schirmeck, Wisches, Ergersheim, Ernolsheim-Bruche, Rothau, Russ, Kirchheim, Erstein, Fegersheim, Ostwald, Gerstheim, Plobsheim, Muttersholtz, Jebsheim, Kaysersberg, Ribeauvillé, La Vancelle, Gundershoffen, Hattmatt, Dossenheim-sur-Zinsel, Vieux-Thann, Pfastatt, Meistratzheim, Marlenheim, Metz, Sarrebourg, Matzenheim, Sand |
Causes: | Fonte des neiges / redoux - Fortes précipitations - Précipitations continues - |
Conséquences: | Dommages environnementaux - Dommages fonctionnels - Dommages matériels - |
Source 1: | Presse, "Neue Mulhäuser Zeitung", 21 janvier 1910. |
C'est une catastrophe de ce genre que notre ville a risqué lors de l'inondation du 18. 1. 1910, où les eaux en fureur s'étaient engouffrées sous le canal couvert, elles s'élevèrent jusqu'à vingt centimètres de la couverture, entraînant toutes sortes de matériaux, parmi lesquels un peuplier déraciné par les eaux sur le quai devant l'école de Filature et Tissage. | |
Source 2: | Presse, "Elsässer Kurier", 21 janvier 1910. |
Ensisheim, 21.1.1910 - Hochwasser - Seit Heute Morgen haben wir Hochwasser. Die Straßen nach Wittenheim, Pulversheim und Ungersheim in einer Länge von 1 km. Stehen zwei Meter hoch unter Wasser. Gestern noch hatten Thur und Ill kaum einen Wasserstand von 70 cm. Der 24 Stunden ununterbrochen anhaltende Regen hat aber bei Südwind und 8 Grad Wärme die Schneemassen der Südvogesen und des Jura zum Schmelzen gebracht und dadurch den Wasserstand der beiden Flüsse in dieser kurzen Zeit auf 3,90m erhöht. Daß die Felder und Landwege, soweit das Auge sehen konnte, überflutet wurden und daß der freie Verkehr nach drei Seiten hin stockte, ist selbstverständlich. Die Verbindung mit der Reichsbahn konnte nur unter sehr schwierigen Verhältnissen aufrecht erhalten bleiben. Man mußte die Reisenden, die von und nach dem Bahnhof wollten, per Wagen durch zwei Meter hohes, stark fließendes Wasser befördern. Auch der Tram-Bahnhof stand tief unter Wasser, sodaß auch dort eine empfindliche Verkehrsstockung eintrat. Da der Regen noch immer anhält, ist zu befürchten, daß noch schlimmere Schäden entstehen werden und daß der Verkehr mit der Vorstadt nur per Nachen stattfinden kann. Die Landgüter St. Johann und St. Georg sind vollständig von jeder Verbindung abgeschnitten, da das Hochwasser die Brücken über die Ill weggerissen hat und nun bereits die Wohnhäuser umspült. Der Schaden ist groß und läßt sich zur Zeit noch garnicht übersehen. | |
Source 3: | Presse, "L'Express", 19 janvier 1910. |
Une violente tempête s'est abattue hier sur notre ville. Elle a atteint son maximum d'intensité pendant la nuit où les rafales de vent et de pluie faisaient rage. La forte pluie a gonflé les cours d'eau et l'on nous signale une crue formidable de l'Ill. Ce matin encore il pleut et il vente. | |
Source 4: | Presse, "L'Express", 20 janvier 1910. |
Nous avons déjà signalé hier la crue des cours d'eau par suite de la pluie tombée depuis deux jours. Dans la journée d'hier, la crue s'est accentuée. De toutes parts on nous signale des inondations. La Doller, l’Ill, la Lauch, la Fecht débordent et inondent la campagne. Dans nos environs immédiats, les ouvriers venant de Mulhouse ont eu du mal à gagner à pied les établissements Schaeffer & Cie à Pfastatt. Le talus de chemin de fer de Ceinture est menacé. A Dornach, la rue du Tunnel est sous l'eau... Du côté de Modenheim et de Sausheim d'une part, et d'Illfurth, de Spechbach, de l'autre, la campagne ressemble à un vaste lac ... La Kreisdirektion avise la population que par suite de l'inondation du territoire et des pompes de Hirtzbach, l'eau a été fortement souillée. Il ne convient de l'utiliser pour la boisson ou pour la cuisine qu'après l'avoir préalablement fait bouillir... En effet, depuis deux jours, la canalisation nous débite une eau jaunâtre qui n'est rien moins qu'appétissante ! | |
Source 5: | Presse, "L'Express", 21 janvier 1910. |
La crue a cessé et il n'était que temps. Hier matin le canal de décharge était à 20 cm du tablier du pont de la rue des Fabriques. Une nouvelle crue nous eût amené une inondation à Mulhouse. Il a fallu suspendre le service des trains de marchandises sur la ligne de Lutterbach - Gare du Nord et faire passer ces trains par la Wanne. Le dépôt du tramway d'Ensisheim est sous l'eau. La passerelle du bain militaire de l'Ill a été enlevée et les soldats de garde ont dû abandonner leur poste. Les habitants de la rue des Perdrix et de ce côté de la chaussée de Lutterbach, étaient sérieusement menacés. | |
Source 6: | Presse, "Neue Mulhäuser Zeitung", 19 janvier 1910. |
Pendant la nuit, l’Ill s'est transformé en un torrent violent qui menace de franchir le talus et le pont de chemin de fer près de la rue de Galfingen ... La profondeur de l'eau dans la rue du Tunnel est de plusieurs mètres à l'endroit le plus profond ... La rue de Lutterbach et la rue des Perdrix sont fortement menacées ... La Doller, comme l'Ill, se conduisent comme des éléments sauvages ... Le tramway en direction du pont de la Doller près de Pfastatt-le-Château ne peut fonctionner que jusqu'à l'usine élévatoire de Hirtzbach. Les grandes masses d'eaux qui se jettent pardessus le barrage de la Doller se trouvant à cet endroit, constituent un spectacle impressionnant et qui attire beaucoup de curieux. Le "Ratzedoerfle" est aussi sous l'eau. Plus bas vers la Strueth, l'usine Bertrand est inondée ... Depuis 1896, Mulhouse n'a pas eu à souffrir d'une inondation aussi désastreuse et importante ... | |
Source 7: | "Historique des inondations de la Doller à Lutterbach", historique non-exhaustif réalisé sur la base des documents d'archives et coupures de presse collectées auprès d'anciens de Lutterbach présenté lors du Conseil Municipal de Lutterbach du mardi 16 mars 2010, non publié. |
Grande Inondation, la Doller déborde de partout, le tramway ne circule plus. Il est impossible de rejoindre les usines TEXUNION même à pied. | |
Source 8: | Presse, "L'Express", 18 et 19 janvier 1910, cité dans WITH Lauriane, "Gestion et prévention du risque d’inondation : l’exemple du Plan de Prévention des Risques de la vallée de la Largue", Mémoire de Master (Histoire), Université de Haute-Alsace, Mulhouse, 2006. |
Crue de tous les cours d’eau à la suite des pluies incessantes des deux derniers jours. Du côté d’Illfurth et de Spechbach-Le-Bas, la campagne ressemble à un vaste lac. La crue de la Largue du 20 janvier 1910 est attestée par un repère de crue sous le pont de Seppois-le-Haut, au croisement de la RD 463. Les inondations touchent la France entière c’est pourquoi, une souscription nationale en faveur des plus sinistrés a été lancée. C’est une véritable tempête qui a eu lieu, le 18 janvier au soir, les dégâts sont importants dans les forêts, les champs et les villages où des toitures ont été arrachées. Certaines personnes auraient même ressenti de légères secousses… La pluie a cessé le 19 janvier au matin, des améliorations sont attendues. | |
Source 9: | Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 3 AL 1, cité dans Bulletin communal d'Oberentzen, janvier 2004. |
"Les annales du curé Meyer" : Tous les cours sont inondés ainsi que les campagnes. On se déplace en barque à Sausheim. A Illzach, on évacue les maisons, L'Ill atteint un débit 330 m3/s à Mulhouse. A Colmar, la rue greillenbreit et la rue de Bâle ont 1m d'eau dans les caves et le canal déborde. Le tissage Kiener : toute l'usine est sous 30 cm d'eau. A Holtzwihr, on note une rupture de digue plongeant le village. Les routes sont coupées, inondées juque la forêt d'Illwald. – Sous les eaux. A Sundhoffen, il y a un débordement en aval du pont de Logelheim. A Horbourg, on évacue les familles en barque. – Il y a rupture de digue entre Niederentzen et Oberentzen (eau atteint les caves). A Oberentzen, il y a 40-50cm eau sur les routes, la digue a cédé. Il était impossible de sortir des maisons, l'eau montait très vite. A Illhaeusern, il y a 50 à 60cm d'eau dans le village. A Oberdorf, les gens devaient évacuer le bétail des écuries. | |
Source 10: | Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 3 AL 1. |
Schadensliste Kreis Colmar. Artzenheim : Fortgeschwemmtes Knüppelholz. Breitenbach : Eindringen des Wassers in den Keller von Mathias Buhl, Wirt, wodurch verschiedenen Fässer geleert wurden ; Beschädigung der Feldwege. Eschbach : Erdrutsch infolge des Hochwassers im Seilsbuck ; Erdrutsch in Solberg ; Beschädigung der Waldabfuhrwege und Fortschwemmen von Stützmauern. Horburg : Fortschwemmen guten Ackerbodens und Düngers sowie von eingekellerten Feldfrüchten. Mühlbach : Erdrutsch und gänzliche Abschwemmung einer Wiese ; Ausschwemmen der Wege und Gassenund Wegreißen einer Holzbrücke. Walbach : Beschädigung von am Dorfbach gelegenen Wiesen ; Beschädigungen an den Waldwegen, Brücken, Durchlässen und Ufern. Weier i. Tal : Vollständiges Fortschwemmen der lösbaren Erde und überwerfen mit Kiesauf den Äckern und Wiesen ; Zerstörung der Pflasterung des Flußbettes der Fecht und Aufhäufung von Fechtwacken und Fortschwemmung der lösbaren Erde und Überwerfen mit Kies auf den Äckern. Winzenheim : Die Fecht durchbrach bei Zimmerbach im Wiesengelände den rechten Schutzdamm, ungefähr 25m lang und schwemmte ihn weg. Zimmerbach : am Dorfbach ist an 5 verschiedenen Stellen die Ufermauer insges. 90m derart beschädigt, dass sie vollständig neu herzustellen ist ; die Wege sind an mehreren Stellen auszubessern. Obermorschweier : Wegüberschwemmung. Sulzbach : Beschädigung eines Holzabfuhrweges und mehrerer Abfuhrwege. Türkheim : Wegschwemmung der Wiesen, Verfall von Mauern in den Reben ; Beschädigung an Gärten ; durch den anhaltenden Regen mussten die Gemeindewege ausgebessert werden. | |
Source 11: | Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 3 AL 1. |
Bezirkspräsident an Kreisdirektor Colmar : Nach den Erfahrungen des Illhochwassers im letzten Monat, gelingt es Dammbrüche zu vermeiden, wenn bei Gefahr rechtzeitig Verstärkungsarbeiten vorgenommen werden. Dafür bedarf es schon im Vorfeld einer gewissen Organisation, da die Kräfte der Meliorationsbauverwaltung für diese außergewöhnlichen Fälle nicht ausreichen. Wenn ein Zwang zur Hilfeleistung nach den geltenden Gesetzen auch nur für den Rhein möglich ist, so bindet doch § 360, Ziffer 10 des Strafgesetzbuches die Möglichkeit zum Zwange, wenn die Gefahr eines Dammbruchs bereits besteht. Im Einzelnen dürfte Folgendes nötig sein : Die Illdämme müssen bei starkem Hochwasser regelmäßig begangen werden, um Unterspülungen, Überflutungen und Einrisse sofort festzustellen und Hilfe herbeirufen, dann aber auch, um eigenmächtige Dammöffnungen zu verhindern, wie sie beim letzten Hochwasser bei Logelnheim versucht worden sind. Diese Patrouillengänge müssen im Voraus eingeteilt, die Leute bestimmt sein. Ebenso müssen in den einzelnen Dörfern Mannschaften bestimmt sein, die auf Ersuchen sofort zu Hilfe eilen. Die notwendigen Materialien, gefüllte Sandsäcke, Faschinen, Gerätschaften, müssen in den Gemeinden oder anderen geeigneten Orten lagern. Die Kosten werden von den Gemeinden getragen werden müssen, doch werden Zuschüsse nicht ausgeschlossen. Bitte um Prüfung binnen 2 Monaten. | |
Source 12: | Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 3 AL 1. |
Verfügung des Bezirkspräsidenten zur Vorbeugung von Dammbrüchen längs der Ill bei Hochwasser. Einführung eines Überwachungsdienstes durch die betroffenen Gemeinden zur Patrouille längs der Ill und Meldung beginnender Dammschäden (Aufquellungen am Dammfuß, Überspülung der Dämme usw.). Der Wachdienst muss bei drohender Gefahr Tag und Nacht aktiv sein, es ist also für Ablösung zu sorgen. Sind Gefahren im Anzug, die vom Wachdienst alleine nicht mehr zu beseitigen sind, sind Boten an die Bürgermeister zu senden, der die Bevölkerung alarmiert. Wächst die Gefahr weiter, ist der Bürgermeister verpflichtet, Kontakt mit dem Meliorations Bauinspektor aufzunehmen und um Hilfe zu ersuchen. Die Polizei hat den Bürgermeister zu unterstützen. Sobald sich „eine Gefahr von drohendem Hochwasser im Gemeindebezirk zeigt“, hat die Gemeinde die nächst unterliegende zu informieren. Ebenso handhaben es die Bezirksdirektoren. Die Kosten haben „die interessierenden“ Gemeinden zu tragen. Der Meliorationsbauinpektor ist befugt, in dringenden Notfällen auch ohne Anhörung der Bürgermeister, Sachen zu requirieren und Bezahlung in Aussicht zu stellen. | |
Source 13: | Presse, "Elsässer Tagblatt", 22 janvier 1910. |
Aus Oberentzen wird berichtet : Am Donnerstag Abend brach zwischen hier und Niederentzen der Damm und mächtige Wassermengen ergossen sich über das Gelände. Die ganze Einwohnerschaft wurde alarmiert. Kilometerweit stehen die sämlichen Ortschaften unter Wasser. Als die Meldung von dem Unheil nach Colmar gelangte, wurde daselbst sofort Militär zur Hilfeleistung requiriert und es rückte zunächst eine Abteilung Infanterie dorthin ab. Heute Morgen wurden noch zwei Kommandos Kavallerie in die bedrohte Gegend beordert, wobei die bei den Dragonern neu eingeführten Boote gute Dienste leisteten. Ein Kommando Kavallerie wurde in Oberhergheim in Quartier gelegt. Die Truppen arbeiteten mit großem Eifer, was von allen Augenzeugen lobend anerkannt wurde. Im Lauf des Vormittags traf auch der Bezirkspräsident v. Puttkammer aus Colmar ein und besichtigte eingehend die Sachlage. Aus Horburg wird gemeldet : Seit 4 Uhr gestern Morgen macht sich an der Ill ein rasches Sinken bemerkbar ; die Gefahr ist vorläufig beseitigt. Dem tatkräftigen Einschreiten unserer Bürgerschaft und Feuerwehr, deren Führer auch keinen Augenblick von ihrem verantwortungsvollen Posten ferngeblieben sind, sowie der energischen Hilfeleistung durch Militär, ist es zu verdanken, daß wir keinen Dammbruch erlitten haben. Leider machen sich bereits die Folgen der anstrengenden Arbeit und der Aufregung in Form von Erkältung bemerkbar. Das Bodenwasser quillt stark hervor. In den Kellern sieht es traurig aus : Kartoffeln, Rüben, Kraut und dergleichenschwimmen massenhaft darin umher. In manchem Keller hat das Wasser Meterhöhe erreicht, sodaß ein Betreten desselben nicht mehr möglich ist. Aber auch die niederen Wohnungen sind übel mitgenommen. Mehrere Familien mußten ihre Wohnräume verlassen, da das Wasser zwischen den Dielen emporquillt. Der Schaden ist sehr groß. Aus Andolsheim wird berichtet : Am Mittwoch Nachmittag drohte das Illwasser an verschiedenen Stellen aus den Ufern zu treten. Zwischen Sundhofen und Andolsheim war ein Dammbruch zu befürchten. Durch Hilferufe und hornsignal wurde abends gegen 6 Uhr im Dorf alarmiert. Die Feuerwehrleute nahmen Schaufeln und und andere Gerätschaften mit und warfen Faschinen auf. Der Herr Bürgermeister, der auh zugegen war, gab die nötigen Anordnungen. Der Illdamm wurde der Strecke entlang durch freiwillige Patrouillen die ganze Nacht unter Aufsicht gehalten. Neuerdings ist das Wasser ein wenig gesunken und die Angst der Einwohner beginnt sich zu legen. Das Bodenwasser steigt aber doch; im Hinterdorf sind die Keller schon mit Wasser angefüllt. | |
Source 14: | Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 8 AL 1. |
Meliorations-Bauinspektor Buhle, Colmar an Bezirkspräsidenten : Hochwasser der Ill vom 19.-21. Februar. Dadurch zerstört : Damm zwischen Meienheim und Andolsheim, Kosten : 20.000 M. | |
Source 15: | Archives départementales du Haut-Rhin (ADHR), 8 AL 1. |
Zeitungsbericht „Elsässer Tagblatt“, Nr. 19 bezgl. Sundhofen Hochwasser. Am Donnerstagmorgen nach 5 Uhr fing das Wasser wieder an zu steigen und hatte um 8 Uhr morgens eine solche Höhe erreicht, dass die Wellen unterhalb der Logelnheimer Brücke über die Dämme schlugen. Dadurch sahen sich einige junge Leute aus Logelnheim veranlasst, den Hochwasserdamm ca. 10m unterhalb der Brücke zu durchbrechen. Hätten nicht rechtzeitig besonnene Bürger von Logelnheim und Sundhofen dieses Vorgehen verhindert, hätte ein dadurch herbeigeführter Dammbruch der Gemeinde Sundhofen äußerst verhängnisvoll werden können. Die bereits angerissene Stelle wurde des Dammes wurde indes wieder geflickt. Währenddessen waren andere 4 junge Männer aus Logelnheim dabei, den linkseitigen Damm zu durchbrechen, was ihnen auch gelang, da sie nicht gesehen werden konnten. Nur knapp rechtzeitig konnte aber von anderen Bürgern ein Dammbruch verhindert werden. Nachdem der Wasserstand im Laufe des Nachmittags vom 19. Januar rapide gestiegen war, machte sich am linkseitigen Damm ca. 120 Meter oberhalb der Brücke von Logelnheim, gegen 4 Uhr nachmittags ein klaffender Riss bemerkbar. Der durch die Sturmglocke alarmierten Bevölkerung gelang es aber, den Damm zu sichern. Der Wasserstand stieg immer höher und erreichte um Mitternacht den höchsten Stand und fiel ab 1 Uhr früh am 20. wieder. | |
Source 16: | Presse, "Elsässer Tagblatt", 20 janvier 1910. |
Am Colmarer Zweigkanal ist das Wasser über die Ufer getreten. Während der ganzen Nacht hielt Militär Wache. Im Grillenbreitviertel und einem Teil der Baslerstraße steht das Wasser in den Kellern stellenweise über 1 Meter hoch. Aus Horburg wird gemeldet : Gestern Nachmittag ist die Ill oberhalb unseres Dorfes über ihre Ufer getreten und hat in wenigen Minuten die ganze Umgegend in einen See verwandelt. Die am Illdamm wohnenden Zimmerleute Schwab und Oberhofer wurden von den Fluten so schnell überrascht, daß sie sich nicht mehr flüchten konnten. Ihr Anwesen ist etwa von 3 Meter tiefem Wasser umgeben. Auf ihre Hilferufe hin liefen Leute ins Dorf, um ihre Not zu melden. Herr Bürgermeister Buffer ließ den bedrohten Familien sofort einen Nachen zur Verfügung stellen, wodurch sie aufs Trockene gelangten. Unsere Feuerwehr rückte aus, um den Damm, der an mehreren Stellen zu durchbrechen drohte , sorgfältig im Auge zu behalten. Um 6 Uhr abends wurde durch Trommelschlag bekannt gemacht, daß die Gefahr wachse, und daß die Bürger mit Laternen und Werkzeugen sich bereit halten mögen, um im Falle eines Dammbruchs zur Hilfe herbeizueilen. Wer die Überschwemmung im Jahr 1897 mitgemacht hat, der kann sich von der drohenden Gefahr eines solchen Dammbruchs leicht einen Begriff machen. | |
Source 17: | Presse, "Elsässer Tagblatt", 21 janvier 1910. |
Auf der Straße von Colmar nach Horburg herrschte gestern eine wahre Völkerwanderung. Jeder Stadtbewohner wollte hinaus, um sich die Überschwemmung anzusehen und die elektrische Straßenbahn machte gute Geschäfte. Längs der Breisacherstraße stehen zahlreiche Keller unter Wasser. Im Hof der Grillenbreitschule war eine Pumpmaschine aufgestellt, um den dortigen Keller nach Möglichkeit trocken zu halten. Der Unterricht in der Schule mußte ausgesetzt werden, da der im keller befindliche Ofen der Zentralheizung unter Wasser steht. Anstelle des Kanalhafens dehnt sich eine weite seeartige Wasserfläche aus. Die auf den Quais lagernden Baumaterialien ragen wie kleine Inseln aus dem feuchten Element heraus. Die angrenzenden Wiesen und Äcker stehen zum Teil meterhoch unter Wasser. Vielen Eigentümern ist der frisch aufgetregene Dünger weggeschwemmt worden, wodurch ihnen empfindlicher Schaden erwachsen ist. Die sonst im Sommer oft so wasserarme Ill hat sich in einen reißenden Strom verwandelt. Zum Schutz des linksseitigen Illdamms mußte Militär herangezogen werden, das eine Schutzwehr aufrichtete. Die Fabrik Kiener & Cie. mußte heute infolge der Überschwemmung, nachdem sie schon gestern teilweise ausgesetzt hatte, die Arbeit in allen Teilen einstellen. Die Hauptantriebsmaschinen stehen vollständig im Wasser. Aus Horburg wird gemeldet : Die Nacht verlief ruhig. Unsere Posten hatten sich um Wachtfeuer längs des Illdamms bis gegen Andolsheim gruppiert. Die Brücke am Illweg nach dem Neilandwald zu ist unpassierbar ; das Wasser hat die Straße, überhaupt die ganze Gegend dort bis zum Wald überflutet. Man sieht zahlreiche Hssen, Rebhühner und Mäuse herantreiben. Bei der Schleuse am Kanal hat das Wasser den Damm überschritten und mußte durch Militär eingedämmt werden. Das Wasser hat bereits die Dammhöhe erreicht, so daß man das Schlimmste zu befürchten hat. Die meisten Kellerräume stehen bereits unter Wasser. Den Schaden, den das Hochwasser bisher angerichtet, ist sehr beträchtlich. Aus Holzweier wird berichtet : Unsere Einwohnerschaft wurde plötzlich alarmiert, um dem Hochwasser, welches den Illdamm durchbrochen hatte, entgegenzutreten. Nur nach anstrengender Arbeit gelang es, mit Mist und Schutt den Dammbruch wieder zu schließen. Unsere ganze Gegend steht unter Wasser und bildet einen unübersehbaren See, der sich über alle Wiesen und Wälder ausbreitet. Das Wasser steigt beständig. | |
Source 18: | Presse, "Elsässer Kurier", 20 janvier 1910. |
Horburg, 20 Jan. Durch das herrschende Unwetter ist die Ill so bedrohlich geworden, daß die Sturmglocke gestern Nachmittag Hülfe requirieren mußte. Sie gleicht zur Zeit einem reißenden Strom, welcher schmutzig gelbe Wogen mit sich führt und der stellenweise aus den Ufern getreten ist. Die Nacht hindurch waren Wachen ausgestellt. Durch das viele Wasser ist der Colmarer Ableitungskanal den die Ill unterhalb der Brücke durchkreuzt, stark angeschwollen. Er ist beim Kanalhafen aus den Ufern getreten, und droht an den hier aufgestapelten Waren Schaden anzurichten. Die Schienen der Eisenbahnen die längs des Kanalufers hinziehen, stehen gänzlich unter Wasser, ebenso die hier gelagerten Baumaterialien. Das Wasser der Lauch, das hier in den Kanal mündet, ist dadurch gestaut und ergießt sich auf die neben liegenden Felder, sodaß das ganze oberhalb der Breisacherstraße liegende Terrain zwischen Ill und Kanalhafen einem See gleicht. Falls sich in der Witterung keine Änderung einstellt, sind weitere Verheerungen zu befürchten. | |
Source 19: | Presse, "Elsässer Kurier", 21 janvier 1910. |
Heiligkreuz, 20. Jan. Seit dem Jahre 1851 sind die Illdörfer nicht mehr in eine solche Panik hineingeraten wie in den letzten Tagen. In der Nacht vom 19. auf den 20. Januar wurde in Heiligkreuz und Logelnheim alarmiert. Die Ill war bis an den Rand der äußeren Dämme gestiegen. Bereits schlug von Zeit zu Zeit eine Welle hinüber. Logelnheim war besonders in Gefahr, denn das Dorf liegt einige Meter tiefer als die Dammfläche. Das Wasser brauchte also nur an einer Stelle durchzubrechen und es wäre mit Gewalt in die Häuser geflutet. Aus früheren Katastrophen kannten die Einwohner die Größe der Gefahr. Daher arbeiteten sie mit äußerster Anstrengung die ganze Nacht hindurch. Die Männer trieben Pfähle ein, banden Faschinen zusammen, die Frauen brachten in Körben Erdeherbei, um die schadhaften Stellen auszubessern. Und es gelang. Am Morgen senkte sich das Wasser etwas. Bald erfuhr man die Ursache. In Oberenzen hatte die Flut den Damm durchgerissen und strömte mit Gewalt in die beiden aneinander gebauten Dörfer Ober- und Niederenzen. Vielleicht wäre es gelungenauch dort dem wütenden Elemente Einhalt zu gebieten, aber es waren keine Leute und keine Werkzeuge zur Stelle. In kurzer Zeit war es zu spät. Ein jeder suchte nun zu retten, was er konnte. Das Vieh mußte geflüchtet werden. Manche arme Leute wohnen zur Zeit auf dem Speicher. Das untere Stockwerk ist mit Wasser gefüllt. Eine Anzahl Hühner sitzen auf Pfählen oder Bäumen. In das Dorf kann man nur noch auf Pferden gelangen. Einige Landwirte, die feste Einfriedigungsmauern haben, haben die Einfuhr mit einem Haufen Mist fest verschlossen, so daß sie einstweilen die Rettungsarbeiten vornehmen können. Um 5 Uhr Abends kamen von Colmar her 60 Mann des Infanterie-Regiments 171. Wie verlautet, sollen noch Pioniere eintreffen. Das Wasser dringt bereits bis Bilzheim vor.––––Logelnheim, 20. Jan. - Große Gefahr - Heute nachmittag um 1/2 5 Uhr ertönte auf einmal die Sturmglocke. Die Ill, die Hochwasserführt, hatte gant nahe an unserm Dorfe den Damm durchbrochen und bedrohte schon die nächst gelegenen Gärten und Häuser. Es wurde tüchtig gearbeitet und so wurde die nächste Gefahr beseitigt. Gut ist es, daß die Sache nicht in der Nacht vorgekommen ist. | |
Source 20: | Presse, "Elsässer Tagblatt", 21 janvier 1910. |
Illhäusern, 20. Jan. Heute Mittag 2 Uhr ist die Ill noch im Steigen. Fast das ganze Dorf steht unter Wasser. Im Außer- und im Oberdorf ist das Wasser in die Wohnhäuser, Keller und Stallungen eingedrungen. Der Hochwasserstand übertrifft die Jahrgänge 1872 und 1876. Da die Ill Mittwoch gegen Mitternacht ins Dorf eingedrungen ist, so konnten die Kartoffeln, die in den Gärten eingemacht waren, nicht mehr gerettet werden. Die ganze Nacht wurden Keller und Stallungen ausgeräumt. Das Vieh stand teilweise 50 bis 60 cm im Wasser. Die Ill läuft quer über die Äcker und Wiesen und richtet kolossalen Schaden an. Derselbe ist umso empfindlicher, als wir im verflossenen Jahre schon sehr viel durch Hochwasser gelitten haben. | |
Source 21: | Presse, "Elsässer Kurier", 21 janvier 1910. |
Hochwasser im Grillenbreitviertel - Von den von allen Seiten gemeldeten Hochwasserschäden, haben wir dieses Jahr auch unsern Teil abbekommen. Fecht und Lauchkanal sind über ihre Ufer getreten. Die Ill rauscht und braust wie ein gewaltiger, reißender Strom unter der Horburger Brücke hin. Die schmutziggelben wilden Wogen rasen mit unheimlicher Schnelligkeit dahin und haben das breite Bett bis hinauf in die Höhe der Schutzdämme angefüllt. Draußen am "Barrage" ist ein einziger großer brandender See. Der Uferdamm zwischen Kanal und Ill ist auf eine große Strecke unter Wasser. Der sonst so harmlose Kanal selbst hat böses Unheil angerichtet. Die hochgehenden Wasser des Lauchkanals haben aus ihm einen reißenden Fluß gemacht, der die ganze Breite zwischen den hohen Schutzdämmenanfüllt. Der Kanalhafen hat seine ganze Umgebung, die Stapel- und Kohlenplätze unter Wasser gesetzt. Eisenbahnwagen stehen bis über die Achsen im Wasser. Am schlimmsten aber hat der Lauchkanal gehaust, der von der Kienerschen Fabrik anbis zur Horburger Straße den ganzen Häuserkomplex mit Gärten und Wiesen unter Wasser setzte. Über provisorische Bretterbrücken gelangen die Leute in ihre Häuser. Die in dem Viertel gelegenen Fabriken Kiener u. Cie. Und "Neue Spinnerei Colmar" mußten ihren Betrieb einstellen. In der Nacht bereits wurde die Spinnerei der Firma Kiener unter Wasser gesetzt, während des Vormittags die Präparation und in der Mittagspause der ganze Betrieb. Im Ganzen waren etwa 1000 Arbeiter gestern zum Feiern gezwungen. Glücklicherweise haben sich die Wasser gesenkt und dank der angestrengten Arbeit während der Nacht, ist es gelungen heute morgen um 8 Uhr in der Firma den Betrieb wieder aufzunehmen. Der angerichtete Schaden ist bedeutend. An verschiedenen Stellen war der Druck der anströmenden Wassermassen so stark, daß bis 30 cm dicke Fußböden gehoben wurden. Arge Verwüstungen wurden an den in den Kellern lagernden Waren angerichtet. Von den Arbeitern der Firma "Neue Spinnerei Colmar" waren über die Hälfte zur Arbeitseinstellung gezwungen. Die Mehrzahl konnte heute morgen arbeiten. Man ist weiterhin energisch mit dem Auspumpen beschäftigt, so daß heute Mittag schon der Betrieb wieder in vollem Umfang aufgenommen werden kann. Gestern Mittag um 2 Uhr wurde Militär an die am meisten bedrohten Punkte beordert. Eine Abteilung arbeitete angestrengt in Gemeinschaft mit städtischen Arbeitern auf dem linksseitigen Illdamm, der an zwei Stellen vom Wasser überspült zu werden drohte. Die Orangerie steht ganz in Boden-Wasser. Auf den Damm wurden Faschinen und Erdwälle aufgestampft. Während der ganzen Nacht waren Wachposten zur Stelle. Es war ein unheimlich aufregendes Bild : der andauernde gleichmäßige Regen, auf den beiden Illdämmenin der rabenschwarzen Nacht die tanzenden Lichter der Arbeiter und hinter der Orangerie die schwelenden Rastfeuer. Glücklicherweise fiel das Wasser, das sich den ganzen Nachmittag auf Pegelhöhe 4,60 m bis 4,80 m (am Barrage) gehalten in der Nacht und heute bei aufhellendem Wetter kann die Gefahr als beseitigt gelten. Natürlich lockte das seit jahren nicht mehr erlebte Schauspiel Scharen von Neugierigen hinaus an die Wasser und die Trambahn machte mit dem Hochwasser, daß so vielen Schaden brachte, das beste Geschäft. Das Hochwasser hat nunmehr im ganzen Land eine seit langen Jahren nicht mehr erlebte Wassernot herbeigeführt und einen nach Tausenden zu berechnenden Schaden angerichtet. Infolge des gestern erneut aufgetretenen Regens in der Ebene und des Schneefalls in den Bergen kann eine Abnahme der Wassermassen aus dem Gebirge nicht erhofft werden. Die Flüsse, die im Gebirge sich gestern etwas gesenkt haben, sind wieder gestiegen, so daß das flache Land von noch größeren Wassermassen bedrängt werden wird. | |
Source 22: | Presse, "Elsässer Kurier", 31 janvier 1910. |
Logelnheim, 28. Jan. Zu der Dammdurchstechung wird uns weiter berichtet : Der Damm wurde erst aufgerissen, als die größte Not herandrohte, die Wellen begannen bereits herüber zu schlagen. An mehreren Stellen war das Wasser durch die Dämme durchgedrungen. Das Unterdorf bildete einen wahren See. Mehrere Häuser und Höfe waren bereits im Wasser. Die Familie Rey verlor nicht weniger als 30 Säcke Kartoffeln, während die Wirtschaft Kling bereits im Wasser stand. Mit knapper Mühe konnte derselbe noch seinen Kellervorrat retten. Die Aufreißung des Damms erfolgte an einer Stelle, wo kein größerer Flusschaden entstehen konnte, da das Wasser direkt in einen Akazien-Sumpf gerichtet wurde, das über 1 Kilometer Ausdehnung hat. Würde das Wasser noch ein Stück Feld oder Reben überflutet haben, so würde das vielleicht nicht Schaden, sondern nur Nutzen gebracht haben, wie unsere Vorfahren behaupten, wo die Ill früher durchgebrochen ist, hätte es die schönsten Getreidefelder gegeben. Unsere Nachbarsdörfer sowie das Gericht wird milde gegen uns vorgehen, da wir in voller Notwehr gehandelt haben, und es lieber vorgezogen, aufzubrechen, als Hof und Garbe unter Wasser zu stellen. Der Damm gegen das Dorf trägt auch die Schuld. Derselbe ist auch zu schwach und nicht in gutem Zustand. | |
Source 23: | Presse, "L'EXPRESS", 18, 19, 20 et 21 janvier 1910, cité dans GUERROUAH Ouarda, "Perception et gestion du risque d’inondation dans la vallée de l’Ill du XIXème siècle à nos jours", Mémoire de Master (Histoire) Université de Haute-Alsace, Mulhouse, 2006. |
"A Sausheim, l'Ill débordante "roulait des flots boueux dans les rues du village", l'on se promenait en barque dans la rue principale. A Illzach, on note l'évacuation de plusieurs maisons. A Mulhouse, le débit est de 330m3/s". | |
Source 24: | Presse, "Elsässer Kurier", 19, 20 et 21 janvier 1910 ; "Elsässer Tagblatt", 19, 20 et 21 janvier 1910, cité dans GUERROUAH Ouarda, "Perception et gestion du risque d’inondation dans la vallée de l’Ill du XIXème siècle à nos jours", Mémoire de Master (Histoire) Université de Haute-Alsace, Mulhouse, 2006. |
"Le mercredi 19/01. A Colmar, rue Grillenbreit et rue de Bâle on a jusqu'à 1 m d'eau dans les caves. Le canal de Colmar (Colmarer Zweigkanal) déborde. Le jeudi 20/01, à Illhaeusern, à 14h l'eau monte toujours. Les habitants restent bloqués durant 18h. A Holtzwihr, rupture de digue. Toute "notre" région est sous l'eau. A Horbourg, la digue entre "Ill et le canal" est sous l'eau. Débordement de l'écluse du canal. Au port du canal, les wagons ont de l'eau jusqu'aux essieux. Logelheim est très menacé. On renforce les digues pendant la nuit mercredi et jeudi, à 16h30 une brèche et colmatée. A Sundhoffen, jeudi 5h, l'eau commence à monter. jeudi à 8h débordement à l'aval du pont de Logelheim. A Logelheim jeudi l'eau baisse suite à une rupture à Oberentzen et Niederentzen (plusieurs villages et rez de chaussées inondés). A Oberentzen : 40-50 cm d'eau sur la route. Il y a de l'eau jusqu'à Biltzheim. A Meyenheim, vers 11h des hommes doivent "ouvrir une digue à Meyenheim, parce que Oberentzen menace d'être inondée mais trop tard". Le vendredi 21/01, Horbourg depuis vendredi 4h du matin le niveau baisse. Pas de rupture de digue". | |
Source 25: | GUERROUAH Ouarda, "Perception et gestion du risque d’inondation dans la vallée de l’Ill du XIXème siècle à nos jours", Mémoire de Master (Histoire) Université de Haute-Alsace, Mulhouse, 2006. |
"Les cours d'eau augmentent de manière inquiétante liée à une pluie de deux jours. Le 19, il pleuvait encore. Durant la nuit du 18/01 au 19/01, la tempête (vent et pluie) a atteint son maximum d'intensité. On constate des crues sur tous les cours d'eau (Ill, Doller, Fecht, Lauch) débordant et inondant toutes les campagnes." | |
Source 26: | Presse, "Journal d'Alsace et de Lorraine", 22 janvier 1910. |
A Selestat, l'eau recouvre toute la plaine, depuis Selestat jusque sur les bords du Rhin. La circulation des trains venant du Val de Villé a été interrompue. A Haguenau, la Moder est sortie de son lit. A Schweighouse, les prés qui se trouvent de part et d'autre sont inondés jusqu'à Haguenau, et les habitants des maisons de la ville, qui sont situés aux abords immédiats de la rivière ont été fortement éprouvés. Beaucoup ont dû abandonner les rez-de-chaussées, on ne peut plus pénétrer dans les caves. | |
Source 27: | DIREN Alsace, SEMA, ''Liste des crues supérieures à 45m3/s, rivière Bruche, période 1949-2004", non daté. |
Crue annuelle de la Bruche. A Wolxheim, la rivière atteint une hauteur de 3.00 m et enregistre un débit de 132 m3/s. | |
Source 28: | DDT 67, SOGREAH, ''Étude de l'aménagement hydraulique de la basse-Bruche", 1968. |
La période de retour de la crue de la Bruche de 1910 est estimée à 20 ans. | |
Source 29: | ADAM Olivier, ''La crue de la Bruche de février 1990 et sa prise en compte dans l'aménagement du territoire'', Mémoire de Maitrise (Géographie), Université Louis Pasteur de Strasbourg, 1998. |
Crue de la Bruche. La rivière atteint à l'échelle de Wolxheim une cote de 3 mètres. | |
Source 30: | WOESSMER Jean-Pierre,''Étude sommaire de faisabilité d'une zone de rétention des crues de la Bruche en amont de l'agglomération strasbourgeoise'', Compte-rendu de stage effectué au service de la navigation de Strasbourg, Strasbourg, 1970. |
Crue de la Bruche. Débit reconstitué à Holtzheim : 150 m3/s. | |
Source 31: | Archives départementales du Bas-Rhin (ADBR), 529 D 683. |
La Zorn atteint à Waltenheim 3.15 m. | |
Source 32: | Presse, "Freiburger Zeitung", 22 janvier 1910. |
Hiobsbotschaften kommen auch aus dem benachbarten Elsaß. Aus Kolmar, 21. Januar, wird der Straßb. Post berichtet : Zweihundert Meter unterhalb der Stelle, wo der Kolmarer Zweigkanal die Ill schneidet, hat diese den Damm auf 30 Meter Breite durchgebrochen und flutet in breitem Strome gegen Holzweier. Die hiesige Garnision wurde alamiert und hat vor dem Dorfe Holzweier einen Schutzdamm errichtet, der einstweilen die Fluten der Ill auf das Wiesengelände außerhalb des Dorfes ablenkt. An der Horburger Brücke ist infolge dessen die Ill um etwa 1,50 Meter gesunken. | |
Source 33: | Presse, "Elsässer Tagblatt", 22 janvier 1910. |
Aus Illhäusern wird berichtet : Auf Schlimmes hatte man sich gefaßt gemacht, aber daß es so käme, hatte man nicht erwartet. Seit dem Jahr 1876 war das Hochwasser nicht so aufgetreten, wie zur Zeit, und noch ist die Gefahr nicht ganz beseitigt, da die beiden Flüsse, die Ill und die Fecht, noch sehr hohes Wasser führen. Ein Bild des Schreckens kann man sehen, wie hier alles im Wirrwarr durcheinander liegt, Holz, Hausgeräte, Werkzeug, Weidenbündel, alles mögliche hat das Wasser mitgerissen, und an den Schaden auf dem Feld dürfen wir gar nicht denken, unsere ganze Wintersaat ist vernichtet. Die Wohnungen unseres Dorfes haben sämtlich gelitten. Alle Wohnhäuser sind durchnäßt und es sind Krankheiten zu befürchten. In der Hälfte des Dorfes muß man seit drei Tagen mit dem Kahn aus- und einfahren. Den großen Schaden wird man erst übersehen können, wenn sich die Wassersnot gelegt hat. Die Kartoffeln, die Rüben für unsere Tiere, alles ist verdorben. Die Gemüsegärten sind völlig vernichtet, kurz, wo wir hinblicken fehlt es. Die besten Geschäfte machen gegenwärtig die Wirte, da der Fremdenandrang seit langer Zeit nicht so stark war, wie jetzt. Jeder blickt die Fluten an und geht wieder, ohne schließlich unsere Not richtig gefaßt zu haben, von dannen. Auch die Fischer machen zur Zeit ziemlich guten Fang, aber dem größten Teil der Einwohner bleibt der Schaden größer, als der Nutzen. | |
Source 34: | Presse, "Elsässer Tagblatt", 20 janvier 1910. |
Aus dem Münstertal schreibt man uns : Das Unwetter in der vergangenen Nacht hat im ganzen Großtal recht erheblichen Schaden angerichtet. Viele Gebirgsbäche sind über ihre Ufer getreten und haben Wiesen und besonders Feldwege übel zugerichtet. In vielen Häusern ist das Wasser in die Keller und unteren Wohnräume eingedrungen, was in unserm Tal sonst nie vorkommt. In Luttenbach drohte das Wasser in die "Papiermühle" einzubrechen, sodaß in der Nacht die Sturmglocke der Fabrik ertönte. Ein Kettenhund kam in den Fluten um. Auch im "Sendenbach", einer Annexe von Mühlbach, hauste das Hochwasser schrecklich. Bis morgens 10 Uhr war dieser Dorfteil gänzlich vom Dorf abgeschlossen ; in der dortigen Fabrik konnte vormittags nicht gearbeitet werden. Durch einen Erdrutsch wurde das Wohnhaus des Herrn Hunsinger schwer bedroht, sodaß die Feuerwehr alarmiert wurde. Die Fecht führt gewaltiges Hochwasser und noch dauert das Unwetter an. In Sulzbach mußte die Bevölkerung alarmiert werden, weil mehrere Häuser unter Wasser zu stehen kamen, so das Schul- und Gemeindehaus. | |
Source 35: | Presse, "Elsässer Tagblatt", 21janvier 1910. |
Aus dem Münstertal wird berichtet : Das gestrige Unwetter hat auch für das Kleintal schwere Folgen gehabt. Infolge des Wolkenbruchartigen Regens nahmen alle Gräben und Bäche rießig zu, traten bald über ihre Ufer und richteten an Wiesen, Äckern und Feldwegen große Verheerungen an. Allenthalben fanden Erdrutsche statt. Am Mittwoch Morgen um halb 6 rutschte oberhalb der Fabrik Alfons Immer in Sulzern eine gewaltige Erdmasse ab, die einen geräumigen Schuppen vollständig niederriß. In demselben befanden sich Kutschen und sonstige Fuhrwerke, die natürlich zum Teil erheblich beschädigt wurden. In Ampfersbach mußte in der Nacht die Feuerwehr requiriert werden, da die Krämerei Bräsch neben der katholischen Kirche ganz im Wasser stand. Da das Wassser bis in den Laden eindrang und die Waren erreichte, entsteht dem Besitzer kein unbedeutender Schaden. | |
Source 36: | Presse, "Elsässer Kurier", 19 janvier 1910. |
In Sulzbach (Münstertal) ist der Krebsbach ausgebrochen infolge zu starken Andrangs von Wasser gegen die Stauvorrichtung, die allnächtlich zur Sammlung von Wasser für einen Brandfall geschlossen wird. Das Gemeindehaus wurde fast mannshoch unter Wasser gesetzt, desgleichen mehrere benachbarte Häuser. | |
Source 37: | Presse, "Elsässer Kurier", 20 janvier 1910. |
Türckheim, 20. Jan - Die Fecht läßt in ihren gewaltigen Wassermassen seit gestern nachmittag etwas nach ; sie hat aber durch den plötzlichen heftigen Andrang mit dem sie gestern Morgen aus dem Tal hervorstürzte, sehr bedeutende Verheerungen angerichtet, sowohl hier als auch in den anstoßenden Gewannen der einzelnen Talgemeinden. Die Wiesen sind überflutet und mit Sand und Kies überworfen, größere Streifen fruchtbaren Grundes sind weggeschwemmt. In der Färberei Herzogsind die Gartenanlagen verwüstet und die Fische aus den Weihern getrieben worden. Im Anwesen Dufresne hat das übertretende Wasser die Gartenanlagen beschädigt und ist in die landwirtschaftlichen Gebäude eingedrungen. | |
Source 38: | Presse, "Elsässer Kurier", 21 janvier 1910. |
Luttenbach, 20. Jan. - Hochwasser - In die stille Nacht erklang die Sturmglocke, die gegen die Hochwassergefahr aufrief. Die Feuerwehr und andere Männer hatten die ganze Nacht zu tun, um die Häuser, die in der Nähe der Fecht stehen, vor Überschwemmung zu bewahren. | |
Source 39: | Presse, "Elsässer Kurier", 1er février 1910. |
Luttenbach, 30. Jan. - Hochwasser und Prozeß - Hier hat das Hochwasser einen sonderbaren Vorfall und damit einen Prozeß hervorgebracht. Der Ackerer G. Ory ließ durch den Baumeister Triacca von Münster an der Vizinalstraße einen Neubau errichten, der eben unter Dach ist. Das Hochwasser floß nun auf den Weg an dem Neubau vorbei. Die Gemeinde leitete das Wasser ab, direkt in den Neubau hinein und als der keller mit Wasser gefüllt war, floß es natürlich auf der anderen Seite wieder heraus. Als Eigentümer und Baumeister reklamierten, wurde ihnen erklärt, das Wasser sei immer da vorbeigeflossen. Der Bürgermeister ließ das Amtsgericht von Münster herbeirufen, das eine Ortsbesichtigung vornahm. Wahrscheinlich wird es zu einer Schadenersatzklage kommen. | |
Source 40: | Presse, "Elsässer Tagblatt", 22 janvier 1910. |
Aus Mühlbach schreibt man uns : Unsere Gemeinde ist wohl am schwersten von dem heftigen Unwetter betroffen worden. Die von allen Seiten zu Tal fließenden Bächlein wurden bald zu reißenden Bächen, die alles mit sich in die Tiefe rissen. So waren bald alle Dohlen und Brücken verstopft, und das Wasser konnte nicht mehr seinen üblichen Weg finden. Die Fluten richteten an Wiesen und besonders auf Feldwegen, die zu wahren Bächen wurden, großen Schaden an. Bei der Station wurde eine Brücke weggeschwemmt und die ganze Gegend in einen großen See verwandelt ; ähnlich sah es in Sendenbach aus. Beim Haus Hunsinger ereignete sich morgens gegen 6 Uhr ein Erdrutsch ; durch das angestaute Wasser wurde das Wohnhaus, das bereits unter Wasser stand, bedenklich bedroht, sodaß die Feuerwehr requiriert werden mußte. Auch die Wasserleitung hat Schaden genommen ; ein Behälter des Reservoirs konnte nicht mehr gefüllt werden, weshalb man anfänglich Schlimmes befürchtete. Doch stellte sich nachher heraus, dass es nicht am Hochbehälter, sondern an einer Abzweigung des Rohrnetzes lag, die defekt georden war. | |
Source 41: | Presse, "Elsässer Kurier", 20 janvier 1910. |
Gebweiler, 19. Jan. - Infolge des Sturmregens ist auf der Strecke Gebweiler-Mülhausen die Eisenbahnbrücke über der Thur gesunken. Der Verkehr wird durch Umsteigen aufrecht erhalten. Thann, 19. Jan. - Die Thur hat auch im Wesserlinger Tal schweren Schaden verursacht. Mehrere Fabriken mußten wegen Eindringens von Wasser den Betrieb einstellen. Das Electrizitätswerk war gestört, so daß die Anschlüsse ohne Strom sind. Das Wasser geht aber wieder zurück. | |
Source 42: | Presse, "Freiburger Zeitung", 20 janvier 1910. |
Die Hochwasser führende Thur hat im Wesserlinger Tal im Elsaß großen Schaden angerichtet. Mehrere Fabriken haben den Betrieb eingestellt. Die Stromleitung des Elektrizitätswerkes wurde stark beschädigt. Die Anschlüsse sind ohne Kraft und Licht, das Wasser sinkt. | |
Source 43: | Presse, "Elsässer Tagblatt", 20 janvier 1910. |
Die Bewohner von Gemar und Illhäusern sind zur Zeit sehr großer Gefahr ausgesetzt, da die Ill jeden Augenblick droht, über ihre Ufer zu treten. Das ganze Feld, von Ostheim bis gegen Schlettstadt steht bereits unter Wasser. Der Eisenbahndamm Straßburg-Basel ist immer noch gefährdet. In den Rebbergen hat der anhaltende Regen stellenweise großen Schaden angerichtet, da der Grund von den Abhängen in die Tiefe gespült wird. Auch die Wiesen leiden sehr, da die Steine, welche der Strengbach mitreißt, dort liegen bleiben. | |
Source 44: | Presse, "Elsässer Kurier", 21 janvier 1910. |
Schlettstadt, 20. Jan. - Die weite Umgebung ist in einen See verwandelt. Der Gießen ist hoch angeschwollen und hatte gestern abend die Dammhöhe erreicht. Die Züge mußten an der Gießenbrücke langsamer fahren. Die Ill gleicht einem reißenden Bergstrom. Der Fischerbach ist über die Ufer getreten und hat den dortigen Stadtteil überschwemmt. Vom Eisplatz her stürzten die Wogen in die Stadt. Arbeiter versuchten die Tore der Festungswälle mit Grund aufzuwerfen, um das Eindringen des Wassers zu verhindern. | |
Source 45: | Presse, "Elsässer Kurier", 21 janvier 1910. |
Ebersheim, 20. Jan. - Das Wasser ist bis in die Mitte unseres Dorfes eingedrungen, so daß eine Anzahl Bewohner gezwungen war, während der Nacht ihr Vieh aus den Ställen zu retten. Auch die Wohnungen stehen unter Wasser. Da das Wasser immer noch im Wachsen begriffen ist, so dürfte der Schaden ein ganz bedeutender sein. Das jetzige Wasser hat sogar seinen Vorgänger vom Jahre 1872 übertroffen. | |
Source 46: | Presse, "Elsässer Tagblatt", 21 janvier 1910. |
Die Meldungen über das Hochwasser und seine Schäden überstürzen sich. Es dürfte dem Hochwasser von 1876 gelich kommen. Es ist kein Fluss in Elsass-Lothringen, der nicht über die Ufer getreten ist und damit die mannigfachsten Schäden hervorruft. Gedeint wird damit niemand sein, außer der Ausführung der Rheinbaukorrektion, die ein Hochwasser für ihre Zwecke herbeiwünschte. Dieses dürfte ihr nun beschwert sein und für ihre Zwecke genügend und hoffentlich nicht, wie von gegenteiliger Seite häufig angeführt wurde, die Anlagen zerstören. | |
Source 47: | Presse, "Freiburger Zeitung", 24 janvier 1910. |
Wie aus Kehl gemeldet wird, hat der Wasserstand des Rheins seinen Höhepunkt erreicht ; der Pegel auf badischer Seite zeigt nahezu 5 Meter. Das ganze Rheinvorland ist überschwemmt. Der vom Hochwasser angerichtete Schaden dürfte recht erheblich sein. | |
Source 48: | Presse, "Freiburger Zeitung", 23 janvier 1910. |
Nach eine Mitteilung unseres Korrespondenten aus Sasbach a. R., 21. Jan., hatte der Rhein gestern einen Wasserstand erreicht, wie das schon seit vielen Jahren nicht mehr der Fall war. Die Waldungen links der Straße bis zur Schiffbrücke und zum Schutzdamm standen meterhoch unter Wasser. Im Dorfe selbst drang das Wasser auf beiden Seiten der Rheingasse bis zum Gasthaus zum Löwen vor, nur wenig Raum für Fußgänger in der Mitte freilassend. Die Einwohner mußten Bretter legen und aus ihren Behausungen zu kommen. Auch der Jagd, deren Erträgnis in diesem Jahre so wie so zu wünschen übrig läßt, wurde der Schaden zugefügt; das Wild konnte sich kaum retten, da das Wasser sehr rasch kam. Viel Holz, Stämme und Wellen, führte der Rhein mit. Dieses wurde teilweise beim sogen. Entenweier aufgefunden, es stammt aus den Gemeinden Breisach, Burkheim und Jechtingen. Alles war auf den Beinen, um das Holz in Sicherheit zu bringen. Auch hier erlitten verschiedene Landwirte durch das Abtreiben ihres Holzes großen Schaden. Die Fischer sind eifrig daran, ihr Glück zu versuchen; der Fang soll lohnend sein. Auch auf elsässer Seite waren Wald und Wiesen überschwemmt; der Verkehr mit Markolsheim war, da die Verbindungsstraße unter Wasser stand, unmöglich. Seit heute früh ist das Wasser bedeutend zurückgegangen. Viele Schaulustige zogen hinaus an den Rhein, um ihn in seiner ungewohnten Größe zu schauen. Da es anhaltend schneit und regnet, befürchtet man abermaliges Steigen. | |
Source 49: | Presse, "Freiburger Zeitung", 21 janvier 1910. |
Unser Korrespondent meldet aus Sasbach, 20. Januar: Der Rheinpegel Sasbach zeigte abends 2,65 Meter, heute Morgen einen Wasserstand von 5,10 Meter und abend 5,35 Meter an. Das Wasser des Rheins hat eine gelbliche Färbung und führt verschiedene Holzsorten mit sich. Die Rheinvorlande sind überflutet; in den Holzschlägen der Rheinwaldungen wird durch das Abtreiben von Holz allerorts erheblicher Schaden angerichtet. | |
Source 50: | Presse, "Freiburger Zeitung", 23 janvier 1910. |
Unwetter und Hochwasser. Unser Korrespondent berichtet aus Neuenburg, 21. Januar : An der hiesigen Schiffbrücke mußte infolge des starken Hochwassers nachts gearbeitet werden um den anschwimmenden Baumstämmen und Holzmassen Durchlaß zu verschaffen. Letzte Nacht wurden zusammengekuppelte Schiffe der elsässischen Strombauverwaldung an der Brücke völlig zertrümmert ; sie hatten sich losgerissen. Auch ein vollständiges großes Baugerüst von den Wasserwerkbauten bei Laufenburg trieb hier durch, ohne die Schiffbrücke zu beschädigen. |